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3.77/5 (sur 1983 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 25/03/1953
Biographie :

Après des études d'art, Romain Slocombe participe à l'aventure artistique du groupe Bazooka, notamment au tout début de celle du magazine 'Métal Hurlant' (années 70), pour lequel il produit des œuvres naviguant entre bande dessinée et illustration. Ses thèmes de prédilection se focalisent rapidement autour du Japon, auquel il s'est intéressé dès sa prime jeunesse, et le bondage, avec des jeunes femmes (infirmières et japonaises) attachées (auquel et auxquelles il s'est intéressé plus tard).

Ses modes d'expression sont multiples : bande dessinée, dessin, peinture, illustration, photographie, cinéma, essais et roman - pour la jeunesse ou pour un public plus large.
Romain Slocombe a exposé ses œuvres graphiques en France comme à l'étranger (New York, Londres, Stockholm, Tokyo, Bologne...).

L'expression romanesque semble avoir occupé une proportion importante de son énergie créative dès 2000 avec la parution de quatre romans – formant une tétralogie nommée 'La Crucifixion en jaune' – jusqu'en 2006, avec comme (personnages et) éléments principaux :
• un photographe britannique (que l'on espère ne pas ressembler trop à son géniteur), Gilbert Woodbrooke, spécialisé dans la photographie érotique de jeunes japonaises dans des costumes militaires,
• le Japon : certains aspects controversés de son histoire moderne, sa culture alternative, ainsi que les yakuzas,
• de jeunes japonaises, objet des fantasmes artistiques et sexuels de Woodbrooke, victimes désignées de la fatalité et de la maladresse,
les catastrophes inévitables, relatives à l'agrégat des trois éléments précédents.

Ces livres mêlent avec talent une intrigue de type roman noir avec, à chaque fois, des pans de chapitres dédiés à une approche de type historique, d'ailleurs documentée : la secte Aum, l'Histoire du Japon, en particulier ses exactions en Chine à partir de 1937 et pendant la Seconde Guerre mondiale.

– Première station avant l’abattoir
– L’Affaire Léon Sadorski
– L’Étoile jaune de l’inspecteur Sadorski
– Sadorski et l’ange du pêché
– La Débâcle
– Monsieur le commandant
– La Gestapo Sadorski
– L’inspecteur Sadorski libère Paris
Il reçoit le prix "Sable Noir" en 2018
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Source : wikipedia
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Romain Slocombe vous présente son ouvrage "Une sale française" aux éditions Seuil. Rentrée littéraire janvier 2024. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2985401/romain-slocombe-une-sale-francaise Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat
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Citations et extraits (293) Voir plus Ajouter une citation
Johnny Thunders a été retrouvé mort dans sa chambre de motel de la Nouvelle-Orléans en 1991. Le corps portait des traces de coups mais les flics locaux ont bâclé l'enquête, attribuant le décès à l'héroïne alors que le musicien suivait depuis des années un traitement de substitution par la méthadone. Les dealers doivent être de nos jours au moins quinze à raconter lui avoir fourgué la dose. Une nouvelle légende urbaine.
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On allait éteindre Paris. C’était tout naturel, mais ça faisait un effet étrange, Paris sans lumière. C’est comme si on allait éteindre toute la clarté du monde.

Erich Maria Remarque
Arc de Triomphe
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Dans cette partie de l'Europe, les frontières bougeaient souvent. Il existe une plaisanterie à ce sujet: "Un type est né en Autriche, il est allé à l'école en Pologne, il s'est marié en Allemagne, il a eu des enfants en Union soviétique, et il est mort en Ukraine. Et pendant tout ce temps, il n'a jamais quitté son village!"
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"Notre informateur avait aussi rédigé un long mémorandum sur le soutien occulte du patronat français aux éléments de la droite extrême et à la politique allemande. Il citait MM. Peugeot et Scheller, qui est le directeur de L'Oréal et de Monsavon, comme financiers du CSAR, mouvement surnommé la Cagoule, notait que M. Albert-Buisson, président de Rhône-Poulenc, était un vieil ami de Pierre Laval... Ostniski avait copié une liste une liste de tous les donateurs de la Cagoule: autant que je me rappelle il y avait la société Michelin, les huiles Lesieur, un groupe de soyeux lyonnais, les chantiers de Saint-Nazaire, Pont-à-Mousson, les peintures Ripolin, le syndicat de l'industrie lyonnaise, Saint-Gobain, Cointreau, Lemaigre-Dubreuil, et des banquiers, notamment la banque Words...Les souscripteurs étaient recrutés par le Polytechnicien Eugène Deloncle, fondateur du MSR. Vous comprenez, nos grands patrons avaient connus une sale frayeur en 1936 avec la Front Populaire... Alors dans ces milieux-là, l'expression courante était "Vivement qu'Hitler vienne mettre de l'ordre!"
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Dans cette atmosphère glacée, nette et fonctionnelle, Sadorski, passant la paume sur ses joues envahies de barbe, ses doigts dans ses cheveux blancs mal peignés, se sent crasseux, vil et puant. Ravalé aujourd'hui à l'état des youtres qu'il envoyait régulièrement coucher au Dépôt. Lui, Léon, René, Octave Sadorski, engagé volontaire en novembre 1917, médaillé de guerre, policier expérimenté, chef de brigade de voie publique de la direction des Renseignements généraux et des Jeux, loyal serviteur du Maréchal, de l'Etat Français, descendu brusquement au rang de sous-homme, si l'on compare avec ces inspecteurs diligents et sûrs d'eux, ces géants SS en tenue noire impeccable. Si Yvette le voyait!... Ce matin, avec sa veste, son pardessus fripés, sa mine chiffonnée et hagarde, il symbolise à la perfection sa nation rabaissée, trahie par les francs-maçons et les juifs.
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Il avait une trentaine d'années, s'habillait riche, avec des pardessus ou gabardines bien coupés, des vestes croisées des plus élégantes, pourtant sa figure n'allait pas bien avec ses costumes. Cela je ne saurais trop dire pourquoi, mais, à force de travailler dans les hôtels, et en maison bourgeoise également, on voit du monde, on finit par savoir sans se tromper qui est qui, et à quel niveau social la personne appartient Chez M Haller tout sonnait un peu faux, cependant il manifestait suffisament d'autorité pour que nul ne s'avise d'émettre des doutes. À un moment je me suis demandé s'il ne travaillait pas pour la police, pour la Gestapo. Mais des policiers j'ai eu l'occasion d'en fréquenter, que ce soit en France ou en Allemagne, et ce n'est pas tout-à-fait ça non plus.
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"Mon cœur est un cimetière."

Danielle CASANOVA
paroles prononcées à Auschwitz
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Par curiosité, il retourne au salon examiner la bibliothèque. Les lectures sont une bonne information en général sur la psychologie et les idées politiques des visités. Et puis les femmes lisent beaucoup, c'est bien connu. A partir d'un certain niveau d'éducation.
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(au sujet de l'acteur Harry Baur)
pas plus loin qu'avant-hier, rue des Saussaies, le Doctor Yodkum lui a raconté avoir servi d'interprète durant l'interrogatoire, par le SS-Sturmbannführer Tiemann, de Rika Baur; et l'inspecteur Jalby, lui aussi de l'unité spéciale antijuive, a vu Harry Baur frappé par Dannecker et Tiemann à coups de tabouret. Les Baur ont été libérés en fin d'année faute de preuves, mais l'acteur - ce colosse du cinéma français qui avait notamment interprété le rôle de Jean Valjean-, ramené ensuite chaque jour à la Gestapo de l'avenue Foch pour de nouveaux interrogatoires, est mort à son domicile dans d'atroces souffrances, ayant perdu 37 kilos à cause de l'acharnement des nazis... L'affaire a été étouffée, évidemment.
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Et lui revient en mémoire, Dieu sait pourquoi, la blague radiophonique de Pierre Dac qui faisait tant rire Yvette... Ce ne sont pas les enfants sur la banquette arrière qui font les accidents, mais bien les accidents sur la banquette arrière qui font les enfants...
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