Paradoxalement, les nouveaux moyens de transport eurent pour effet de diminuer la mobilité au lieu de l'augmenter. Le chemin de fer renforça la tendance des armées à l'expansion puisqu'il permettait de transporter toujours plus d'homme, et d'en nourrir un nombre bien supérieur aux effectifs consacrés à la bataille proprement dite. Il accrut leurs besoins, et elles furent liées désormais aux gares ; et derrière elles la mince voie ferrée étant très vulnérable, leur vie matérielle ne « tenait qu'à un fil ».