J’ai baptisé le feuillage, les mains posées sur les perfections éphémères.
Journal de Belfort (1993-1994)
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Mots humides
Ô baiser manquant
Bras qui n’étreignent
Des barques loin du bord
Au ventre ceint de miel
Pour des scories de lune
Marécages
Aux yeux ouverts
Saules bougés d’un vent
Silencieux
Je me rappelle
Une marche au bord des bois voûtés
Avec au coeur une liberté
Des mains de fougères
Aux terminaisons ondoyantes.
‘Sur un sol insensé’, 1994.