Nous avons tout un rituel, pour abattre les antilopes, explique Auguste avec un sourire carnassier. D’abord, nous l’entourons, en formant une barrière infranchissable avec nos lances. Elle tente de briser le cercle, se jette de part et d’autre, elle se blesse, s’épuise… Quand elle plie les genoux, celui qui l’a frappée à mort arrache son cœur et le mange encore frémissant. Puis il lui gobe les yeux.