ÉPHÉMÈRE - Valérie Zenatti -
(...) j’ai su ce jour qui devait être proche de mes dix ans que je venais de vivre mon premier coup de foudre avec un mot, qu’il contenait de quoi m’accompagner, me réconforter, car si l’on pouvait dire une joie éphémère, il était possible de dire également une douleur éphémère, et la beauté sonore de l’adjectif adoucissait déjà cette douleur.