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Citation de EvadezMoi


La nuit, le froid, et puis les voix.
Les ténèbres qui disparaissent, lentement, les voix qui s’évanouissent avec les ombres, comme des fantômes qui auraient peur du jour.
Une heure que je suis dans la 406 et que je scrute les premiers rayons du soleil, là-bas, tout à l’est : les garants de mon retour dans le monde réel, enfin.
Encore une nuit constellée d’apparitions, de bruits, de voix, encore une nuit infernale et pourtant j’ai augmenté la dose d’antideps, j’ai augmenté la dose de stabis, mais non, à chaque crépuscule elles reviennent : la voix de Juliette, papa, où tu es, la vois de Zagreus, tu nous prends pour des bleus, hein, la voix de Kolia, celle de Guillot, celle de Marchand, celle d’Anaïs, celle de Justine, des tas de voix qui m’empêchent de dormir.
Une heure que je suis dans la voiture à me tourner, à me retourner, j’ai mal au dos, mal aux côtes, mal à la mâchoire.
Dans le rétro : mon visage, cabossé, plus d’attelle mais le nez de traviole, comme un boxeur.
Cabossé par les coups, cabossé par les doutes.
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