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Citations de Benjamin Dierstein (61)


- Tu bosses pour la gauche, maintenant ?
- T'es trop manichéenne, Verhaeghen, Barbier t'a complètement lobotomisée. Les politicards font semblant de se battre dans l'Hémicycle, mais dès qu'ils arrivent au bistrot de l'Assemblée ils se balancent des grandes claques dans le dos. Il n'y a ni droite ni gauche, juste une bande de types qui en chasse une autre, mais ils sont tous du même bord.
- Lequel ?
- Le bord de ceux qui se partagent le pouvoir, c'est-à-dire nous. Le bord d'en face, ce sont les esclaves qui croient à nos chimères, c'est-à-dire les autres. De quel camp est-ce que tu veux faire partie ?
- Qu'est-ce que tu veux?
- Que tu nous aides.
- À collaborer ?
- Entre autres.
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Les Corses, la DCRI, les magistrats, ils sont tous dans le même moule – tous des putains de gauchistes laxistes qui veulent l’empêcher de faire son boulot comme elle l’entend.
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Un quart des bénéfices. Un million d'euros minimum. Un salaire de footballeur.
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La base du renseignement, c'est la culture générale.
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...
Des centaines de points rouges, je ne vois plus rien, je ne sens plus rien, je n’entends plus rien seulement des milliers de points rouges des milliers de cadavres, je ne veux pas mourir...
Mon cœur explose mon cerveau explose mon corps explose, je suis la forêt, je suis l’univers, des milliards de points rouges des milliards de milliards de points rouges des milliards de milliards de milliards de points rouges et puis ...
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...
qui tourbillonnent comme dans un cycle sans fin et qui semélangent Papa où tu es et qui explosent dans matête commeun feu d’artifice comme lafin dumonde comme lesMayas ils l’onttué commelestourbillons commelesfarandolesquitournent commelesbruitsdansmatête commelatêtedechabert satêtemorteetlesangetlesrayonsdu soleil commesagorgetranchéequihurleetlesangquicoulesans finsanssarrêterjamaistoujourspourléternitécommeune farandolecommelecycledelavieetdelapourriturecommeles mirageséternelsetlesdansesimmémorioalesdelhorreuroùles enfantsmeurentdansunmouvementcontinuel où est ma fille où est ma fille où est ma fille où est ma f
...

Changement de style (ni une vergule enlevée ni un point ajouté, le texte tel que).
Ceti pas beau ça, sans ironie.
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Quand ils meurent les humains deviennent tous égaux, la pourriture n’a pas d’états d’âme , la pourriture ne souffre pas, la pourriture ne fait qu’une seule chose , elle pourrit.
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Non mais vous êtes pas bien ,les jeunes , sérieusement ? Vous avez qu’ça à foutre , de bosser ? Y a plein d’autres choses à faire dans la vie , bon Dieu !
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Je m'allonge sur le canapé avec le reste de joint, je tire une taffe, c'est du shit dégueulasse, non seulement elle fume à son âge mais en plus elle se fait arnaquer par un petit salopard de dealer qui vend de la merde. Ça ne m'apaise pas du tout, alors je rallume la télé et je regarde Émile Louis, ma berceuse a moi. (p. 72)
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Le père sur le banc des accusés.
La mère shootée aux médocs.
La fille au cimetière.
C'est l'heure de la grande défaite, pour toute la famille.
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La justice c'est comme les femmes. Elle est absolument imprévisible.
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- Moi j'ai bien envie de me la taper.
- T'es gouine ?
- Ça te dérange ?
- Non, tu fais ce que tu veux.
- Ça tombe bien. Ça me dérange pas non plus que tu sois une balance, je te rassure.
- Merci, ça fait plaisir. (p. 62)
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Elle craque tout d’un coup…
Elle pleure dans les bras de sa mère…
Elle pleure ...
Elle pleure ...
Elle ouvre la porte de la chambre…
Tout doucement, pour ne pas la réveiller…
Elle s’avance à tâtons …
Elle se déshabille…
Elle se glisse dans le lit …
Elle serre sa fille fort dans ses bras ...
Elle s’endort…
Plus de Barbier,
Plus de Prigent,
Plus de Kertesz,
Plus de Morroni,
Plus de Jacquie,
Plus de magouilles,
Plus de trahisons,
Plus de morts,
Juste
Elle et sa fille.
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D’où j’étais, je pouvais sentir les effluves des poubelles du McDo le plus proche , cette étrange combinaison de produits toxiques et de steaks périmés que les jeunes d’aujourd’hui considèrent comme une odeur appétissante.
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Tu ne sais pas quelle heure il est.
Tu ne sais pas quel jour on est.
Tu ne sais pas comment tu es arrivé.
Tu sors de la voiture.
Tu ouvres la porte.
Tu rentres.
Noir complet.
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De voir ces six ou sept cents vaches rester allongées en nous regardant fixement avec leurs yeux morts , ça m’a donné l’impression d’être un politicard devant une assemblée d’électeurs.
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C’est comme si elle était morte, comme si tous les vivants étaient morts, et que seuls les morts étaient vivants, les morts et les disparus, ceux avec qui je vis toutes mes journées…
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Tu laisses défiler la vidéo. Elle se met dos à la caméra. Bombe son cul et le plante sous l'objectif. Dans son dos, un petit tatouage, juste au-dessus des fesses. Tu fais une pause. Une sirene qui fumé à ce un porte-cigarettes. Impression écran et copie de l'image. (p. 56-57)
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Verhaegen raccroche et plante son regard dans celui de Nantier, avec une furieuse envie de lui mettre un coup de boule :
-- Vous m'avez bien baisée, bravo. On t'a envoyé pour me sortir les mêmes conneries que mon nouveau directeur ?
-- À peu de choses près, oui.
-- Pourquoi toi ?
-- Il y a certaines affaires qu'ils préfèrent ne pas gérer en interne.
-- Tu bosses pour la gauche, maintenant ?
-- T'est trop manichéenne, Verhaegen, Barbier t'a complètement lobotomisée. Les politicards font semblant de se battre dans l'Hémicycle, mais dès qu'ils arrivent au bistrot de l'Assemblée ils se balancent des grandes claques dans le dos. Il n'y a ni droite ni gauche, juste une bande de types qui en chasse une autre, mais ils sont tous du même bord.
-- Lequel ?
-- Le bord de ceux qui se partagent le pouvoir, c'est-à-dire nous. Le bord d'en face, ce sont les esclaves qui croient à nos chimères, c'est-à-dire les autres. De quel camp est-ce que tu veux faire partie ?
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Dimanche 18 mars 2012.

Balle-Andrui retrouve son sourire.
-- On va rejoindre les collègues qui planquent devant chez Mohamed Merah. On a besoin que vous veniez avec nous, vous pouvez avoir des informations qui vont nous servir pour l'assaut.
-- C'est lui qui les a butés. Je le sais.
-- Ce n'est pas la question, commandant. Au risque de vous décevoir, nous n'avions pas besoin de vous pour nous l'assurer. Nous sommes tous persuadés que c'est lui, et ce depuis plusieurs jours. [...]
-- Pourquoi est-ce qu'on le tape seulement maintenant, alors ?
-- La DRRI a insisté auprès de vos supérieurs pour intervenir au plus tôt, mais Levallois ne nous écoute malheureusement pas toujours. Surtout avec un ministre qui a tout intérêt à ce que la piste de l'extrême droite perdure. Des points en moins pour Marine Le Pen, ce sont des points en plus pour l'UMP, n'est-ce pas ?
Verhaeghen opine en silence et suit le directeur...
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