Fouille-moi : expression ironique signifiant à l’interlocuteur que vous ne possédez pas la pensée qu’il vous prête.
Jos Connaissant : célèbre inconnu connu de tous et connaissant tout.
Cent dix pour cent (110 %) : mesure hyperbolique de l,effort destinée à excuser la défaite.
Assainissement des finances publiques : augmentation d’impôts agrémentée de suppression de services.
Broche à foin : très déficient, faible.
Snôro : sous les apparences d’un idiot à saveur imbécile, personne habile.
Épais : désigne, par antiphrase, qui est mince du ciboulot ou avare en bonnes manières.
Se calmer le pompon : ne plus s’énerver.
Avoir de la broue dans le toupet : en avoir plein les bras, être dépassé par les événements ou les sentiments.
Au lieu d’aller chercher dans le passé des réponses aux questions qui sont devenues les nôtres, il est aussi possible de relire les phénomènes culturels du passé à la lumière de nos propres interrogations. Il s’agit moins, dès lors, de chercher du semblable dans le passé que d’y faire apparaître de l’inédit à la lumière du présent, ainsi que le postulent, à la suite de Régis Debray, les médiologues
Pour mesurer cette banalisation, il n’est que d’aligner les innombrables œuvres qui ont pris le courriel comme thème, des films – You’ve Got Mail de Nora Ephron (1998) – à l’art contemporain – les expositions Prenez soin de vous de Sophie Calle (2007) ou 2067 de David Guez (2010)
Sous sa forme habituelle (les épistoliers sont éloignés l’un de l’autre) ou créée artificiellement (Rousseau, au cinquième livre des Confessions, refuse de railler, avec Mme de Luxembourg, tel homme « qui quittait sa maîtresse pour lui écrire », car cela lui est arrivé), l’absence constituait à la fois un thème de la lettre et sa condition d’existence.
C’est l’enfer! : cri du cœur et de mécontentement. Toujours suivi d’un point d’exclamation.
Mettons : à titre d’exemple, mais avec une intention ironique.
Avoir l’air de rien : être discret, voire sournois.
En arracher : avoir souffert dans l’espoir d’y arriver, mais dans la crainte de ne pas y être parvenu.
Mettre ses culottes : prendre ses responsabilités, être proactif.
Y a rien là : Expression type de ceux qui veulent être et rester cool quoi qu’il arrive.
Se péter les bretelles : Irradier de bonheur, surtout s’il n’y a pas de quoi.
Brasser la cage : secouer un organisme, une réunion, un groupe en vue de le déstabiliser.