À la fin des années trente, l’absence de couleur dans Les Aventures de Tintin avait fait manquer de nombreuses ventes en France et en Suisse : la concurrence pénalisait le noir et blanc et l’ajout des hors-texte coloriés ne suffisait pas à remédier au problème. Dès les premiers mois de l’Occupation, Casterman devient plus insistant : à cause des problèmes d’approvisionnement en papier, l’éditeur aimerait profiter du passage à la quadrichromie pour diminuer fortement le nombre de pages.