Le tapage nocturne des rabatteurs de coiffeurs africains s’élève de la rue, ce qui n’empêche aucunement Zach de dormir comme une masse au milieu de son appartement aussi bordélique que le quartier Château d’Eau où il habite. Un poulpe éclaté sur le canapé. Toujours en peignoir, l’haleine rance, la prestance dans les charentaises, il écrase. Son téléphone sonne. Répondeur. Message-annonce crachoteux : « Ouais, c’est Zach. Laissez un message si ça vous amuse, je vérifie jamais.