Il aperçoit le long défilé d'ennui des arbres, l'éternité des arbres. Il sent ce goût qu'il déteste, qui le fait bâiller et lui fait monter les larmes, ce goût des choses ennuyeuses, des choses qui ne finissent pas. Ce sont ces platanes maintenant. Ils se répètent, ils ne disent rien. Ils sont inépuisables, éternité de troncs, de fourches, de branches, de feuilles qui se rapprochent puis s'éloignent.