Elle savoura un moment le contact avec le corps de l’enfant, puis elle l’étendit à terre et le couvrit. Elle vidangea alors l’eau où flottait une épaisse couche de crasse mêlée de feuillages et elle s’éclipsa en toute hâte pour récupérer l’eau propre et chaude. À son retour, Mercredi gisait toujours au sol, profondément assoupi. Avec minutie, elle le savonna des pieds à la tête, puis elle s’attarda sur les cheveux. Il lui sembla impossible de les démêler sans réveiller l’enfant, ni même de les laver vraiment.