Il est très difficile de trouver un mot qui exprime ce que nous sentons de particulier dans l'esthétique du Vinci, et ce qui nous y charme d'une manière spéciale ; la plupart des expressions qu'on a tenté de lui appliquer ne semblent ni tout à fait justes, ni complètement heureuses. On dirait que ses qualités sont d'un genre si personnel et si rare, que l'esprit humain ne les ayant presque jamais rencontrées ailleurs que chez lui, n'a point songé à créer un mot pour les exprimer.
Nous devons, après avoir exposé cette grande oeuvre, raconter brièvement le trop fameux procès qui attrista les dernières années de la vie de Galilée, et dont le souvenir est demeuré une arme favorite de l'incrédulité contre l'Eglise. Il est doublement pénible devoir persécuter un savant que nous avons appris à admirer et à aimer, et de voir la persécution lui venir d'un côté où il n'aurait dû rencontrer que la sympathie et l'estime. Certes il y a des excuses pour les congrégations romaines qui ont condamné d'abord le système de Copernic, ensuite Galilée comme l'ayant enseigné.
Un autre grand jurisconsulte et fondateur de « rite », dont malheureusement nous connaissons peu les oeuvres, mais dont pourtant la personnalité et l'influence doivent nous importer, car c'est dans sa lignée qu'eut lieu la plus grande partie du mouvement théologique où nous allons voir surgir les Achari et les Gazali, est Châfi'i. Né à Ascalon ou, selon d'autres, à Gaza, en 150, de famille arabe koréïchite, ilmena dans son enfance la vie des Bédouins; puis, ayant voyagé, il connut à Médine, Mâlik, fils d'Anas.
L'effort qu'a fait le Vinci pour établir une théorie de l'art de la peinture, est un exemple trop peu suivi aujourd'hui ; les artistes de nos jours, quels que soient leur talent et la valeur de leur enseignement pratique, semblent presque toujours embarrassés pour expliquer par des mots et pour réduire en corps de doctrine les règles et les secrets de leur art.
Mais Léonard ne demande pas seulement au peintre d'être paysagiste ; il veut qu'il soit « universel », c'est-à- dire tout d'abord qu'il connaisse et aime toutes les parties de la peinture, le dessin et l'anatomie, la perspective et la composition, l'effet des couleurs et celui de la lumière. Il est probable même que, dans l'intention de notre artiste, cette universalité, doit s'étendre plus loin ; les conditions qu'il requiert du peintre, pour être pleinement réalisées, exigent que celui-ci possède la science et ait le goût de la philosophie, et qu'il s'efforce de contribuer à leur progrès.
Galilée, en venant à Florence, avait pensé ne s'occuper plus que de l'avancement des sciences, et remplir un programme très vaste de recherches qu'il s'était tracé. Mais sa vie et son labeur furent troublés par le fameux procès qui, non moins que ses merveilleuses découvertes, continue d'attirer à sa mémoire l'intérêt et la curiosité du grand public.
La terre natale de l'islam est la péninsule Arabique. C'est aussi en Arabie que depuis douze siècles l'islam a son sanctuaire et son domaine réservé. Il importe donc tout d'abord de connaître cette terre, afin de se rendre compte des circonstances de milieu dans les quelles cette religion est née et s'est formée.