Le Rhône traverse la ville en grondant. Vite il bondit d'un pont à l'autre roulant ses meuilles, nouant ses muscles dans un couloir trop resserré. Il a beau se hâter de quitter sa prison, il s'y salit pourtant. Et, quand ici le poisson crève, il ne faut pas chercher : Lyon a vomi par les égouts l'acide de ses usines mangeuses d'hommes.