Un mal sans médecin ni remède. On l’appelait la crise. Son nom était sur toutes les lèvres, en tête de tous les journaux ; refrain de toutes les radios, il communiquait la fièvre et donnait le frisson. Et pourtant, dans ce déclin, des enfants continuaient de naître, dont les mères amaigries se demandaient sous quel toit elles les abriteraient et de quel lait elles pourraient les nourrir.