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Citation de Yatova


BERNARD LAVILLIERS ?
NON NON ...

Bernard Oulion naît, le 7 octobre 1946, d’un père ouvrier et d’une mère institutrice. Enfant chétif, Bernard Oulion souffre de congestion pulmonaire. Plus tard, mauvais élève et adolescent rebelle, il sera placé dans une maison de redressement. À 13 ans, le jeune Bernard se passionne pour la boxe et rêve d’une carrière de professionnel. Très vite, il abandonne ce projet, contraint de travailler à l’usine pour subvenir aux besoins de la famille. Artiste dans l’âme, Bernard occupe son temps libre à écrire ses premières chansons. Résolu à ne pas suivre le modèle paternel, il fuit l’usine et Saint Etienne et s’embarque pour Rio.

Entre petits boulots et grosses galères, il poursuit son chemin initiatique au fil de voyages en Amazonie, au Brésil, Caraïbes, Amérique centrale et Amérique du nord. De retour de ce long périple, le jeune homme est rattrapé par l’armée française et envoyé dans un bataillon disciplinaire en Allemagne.

En 1967, décidé à percer dans la musique, Bernard prend le chemin de la capitale et se produit dans les cabarets. Repéré lors d’une prestation dans un bar brésilien, l’artiste signe, en 1971, son premier contrat avec une grande maison de disques. L’année suivante, il choisi le pseudonyme énigmatique "Lavilliers" et enregistre l’album "Les poètes" tandis que sa femme, Evelyne, donne naissance à sa seconde fille, Virginie.

En 1975, Bernard Lavilliers publie "Le Stefanois", dont sera extrait "San Salvador", l’un de ses premiers succès. Le public s’enthousiasme pour ce jeune artiste engagé qui s’insurge et n’hésite pas à affirmer ses opinions. Dans "Barbares", son premier album véritablement rock, il évoque sans complexe la drogue, la misère sociale et la perversité du pouvoir. En 1977, il assied sa popularité avec "15ème round", l’un des albums les plus aboutis.Baroudeur, voyageur infatigable, Bernard Lavilliers ne tarde pas à fuir son succès pour se ressourcer à New York, au Brésil, en Amérique Centrale… En 1982, il semble pourtant enclin à la mélancolie. Séparé de sa dernière compagne, il plonge dans une douce torpeur, matérialisée dans l’album "Etat d’urgence".

L’année suivante, il fait la rencontre d’une danseuse Mlle Li, qu’il épousera en 1984. De nouveau, il s’embarque pour un périple africain ; l’occasion de découvrir une nouvelle culture, source intarissable d’inspiration.
En 1986, il publie "Voleurs de feu" sur lequel figure le titre "Noir et blanc", interprété en duo avec le chanteur Nzongo Soul.

En 1988, il enregistre l’album "If" et connaît un énorme succès avec le titre "On The Road Again", suivi en 1995, de "Melody Tempo Harmony", interprété en duo avec Jimmy Cliff, autre titre phare de son répertoire.

Après "Clair-Obscur" enregistré, en 1998, entre la Jamaïque et Bruxelles, Bernard Lavilliers publiait, en 2001, un nouvel album baptisé "Arrêt sur images". Né sur les routes, enregistré entre Paris, New York, Bruxelles et Toulouse, cet opus est un nouveau carnet de voyages. Comme à son habitude, l’artiste allie les couleurs et les styles, passant d’une reprise Salsa des "Feuilles mortes" à l’ambiance électronique du titre "Les tricheurs". Dans "Les mains d’or", l’artiste évoque ses origines ouvrières modestes et fait l’éloge de ses anciens compagnons ouvriers.

En 2003, Bernard Lavilliers publiait "Americas", florilège de ses plus grands succès : "On The Road Again", "Stand The Ghetto", "Melody Tempo Harmony", ou encore "Les Mains d’or"… Admirateur de Léo Ferré, Bernard Lavilliers rend hommage à ce grand chansonnier poète, disparu en 1993. C’est avec émotion qu’il interprète quelques-uns de ses plus beaux morceaux : "Avec le temps", "Paris Canaille" ou encore "Jolie môme". Depuis plus de trente ans, cet éternel vagabond sillonne les villes du monde, s’imprègne des rythmes locaux, des images et des couleurs pour écrire et composer ses chansons. Depuis sa sortie en octobre 2004, "Carnets de bord" le nouvel album de Bernard s'est vendu à plus de 250 000 exemplaires.

Certains y voient le retour en grande forme d'un grand frère bourlingueur, conteur entier et enchanteur. Depuis longtemps, Lavilliers suivait la voix de Césaria Evora. Emu par sa grâce et sa vérité, il tente d'en faire une chanson. Ainsi est née "Elle chante" , premier extrait de cet album. La justesse des mots, la beauté immédiate de la mélodie ont provoqué ce duo inédit dont les voix se répondent à merveille.

En 2008, le chanteur sort "Samedi soir à Beyrouth", un album reggae-soul réalisé à Kingston en Jamaïque, et à Memphis aux Etats-Unis, avec des musiciens locaux.

On le retrouve deux ans plus tard avec l'album "Causes perdues et musiques tropicales". Son titre vient d'une discussion avec François Mitterrand dans les années 1980. Alors invité au ministère de la Culture en compagnie d'autres artistes, Lavilliers se voit répondre au président de l'époque qui lui demande ce qu'il fait de ses journées : "comme toujours, je chante des causes perdues sur des musiques tropicales". Cet album est une ode à la musique tropicale du monde entier, de la salsa à la musique traditionnelle sud-américaine et comme une invitation au voyage, du Brésil à New-York en passant par l'Angola et par Paris.

En 2013, Bernard Lavilliers revient sur le devant de la scène et sort "Baron samedi", un album qu'il a enregistré en Haïti. Pour son 21eme album, le chanteur sera en tournée dans la toute la France à partir de février 2014. En 2017 le 21ème album studio de Lavilliers est très ancré dans l’actualité. Pour cet album l’artiste s’est entouré de réalisateurs artistiques aux univers marqués : Romain Humeau, Fred Pallem, Benjamin Biolay, Feu!Chatterton, Florent Marchet. Il accueille également Jeanne Cherhal pour un duo.
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