– Le cinéma d’horreur nous parle de nous-mêmes, Judith. Il interroge nos peurs les plus profondes. La peur de la mort…le peur de la douleur…la peur de la maladie…les peur des ténèbres…la peur du monstre qui est en nous…
Sa voix lente dégageait quelque chose de très troublant.
– Ce qui importe, Judith, ce n’est pas la lumière, ce sont les ombres. C’est de rendre visible l’invisible. De faire entrer le hors-champ dans le champ. Très peu de réalisateurs y parviennent…