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3.6/5 (sur 5 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1962
Biographie :

Bernard Moreau est né en 1962. Il est enseignant en région parisienne. il cultive avec constance le onzain.

Bibliographie

– En route, éditions Les Arêtes, 2015
– Machine à méditer, Mazette éditions, 2011.
– Quoi dire, BdB éditions, 2009.
– Remblai des jours, préface de Jean Louis Rambour, éditions Corps puce, 2007.
– Quelque peu, un poème avec une vignette de Julia Holler, les arêtes éditions, 2007.
– La lettre du Gardon, avec des encres originales de Brigitte Dusserre Bresson, BdB éditions, 2007.
– Extraits de feuilles, avec une gouache originale de Julia Holler, les arêtes éditions, 2007.
– Du bruit, avec quatre gravures originales de Brigitte Dusserre Bresson, BdB éditions, 2006.
– Crobards et mounièques, illustré par Sophie Grenouilleau, L’idée bleue, 2005.
– Fondations, La Bartavelle, 2000.

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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Au XIIe siècle, cependant, les Capétiens avaient commencé à se poser comme les meilleurs élèves de la papauté théocratique alors en plein essor. La transformation de l'Eglise en monarchie pontificale et la revendication par les évêques de Rome d'une « plénitude de puissance », d'un pouvoir supérieur, celui de tous les princes, au nom des impératifs du salut commun, avait provoqué un long conflit avec les empereurs.

Plusieurs fois au cours de cette « querelle du sacerdoce et de l'Empire », des papes menacés par les armées impériales avaient trouvé refuge dans le royaume de France. Le bon accueil offert par le Capétien lui avait par exemple valu de se voir décerner pour la première fois par Alexandre III, en 1161, le titre de « roi très chrétien ».
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Un air



C’est fini c’est tant mieux y a-t-il autant
de moments auxquels nous pouvons dire
adieu adieu dans le courant des choses
le monde court sur la rive et aucun arbre
ne nous retient c’est fini adieu adieu l’air
est plus libre si l’on changeait de maison
de musique de livre si l’on glissait légers
au terme de nos paroles au bout du geste
qu’on partage semblant heureux alors qu’
au fil de l’eau vibrent nos frissons et l’air
qu’on siffle à la nuit pour contenir la peur
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Un filet d’eau



À quelle source faut-il aller chercher cela
qui vient sur la paume mouiller, annoncer
l’averse crépitant sur le sol de poussière.
L’été craque comme un bateau que fatigue
le dernier voyage mais voilà, fraîche, l’eau
que la main n’enfermera pas : elle s’évade
pour le chemin de roche. Jamais personne
ne connaît le passage. Et c’est plus bas, là,
au creux improvisé des collines que chante
pour qui approche, ce peu qui brille, cristal
qu’à peine né, le temps déjà enfouit en
      terre.
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Dans le cliquètement du super 8 …



Dans le cliquètement du super 8 on entend
le bruit du vent & d’oiseaux sans noms
qui tournent au-dessus des bateaux les cris
des enfants dans le sable   qui fera le point
sur celui qui relève les yeux sans mot dire
vers quels pays loin derrière les vagues ?
le mouvement s’arrête la pluie peut tomber
le vent de sable se lever l’enfant reste à voir
ce que déjà à la fenêtre l’oiseau lui criait
du haut de sa course   il devine là-bas
ce que serait franchir l’horizon de la mer
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D’être deux sur la route …



D’être deux sur la route où volent étrangers
tous ces oiseaux à qui savant on sait donner
désormais les noms qui peuplent les livres
cela écarte-t-il des chemins que l’oiseau pointe
dans la solitude ? qui voudrait se prévaloir
d’une précieuse connaissance de discours
que personne n’entend & jamais n’entendra
quand dans le froissement d’une aile l’histoire
naissait qu’on ne raconte jamais & qui reste
en suspend dans le peu d’air moite séparant
les corps que le désir jette l’un contre l’autre
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Glissant sur le sable gris …



Glissant sur le sable gris la voiture
s’immobilise sur le parking vide
le bruit du moteur couvert en rafale
par le vent qui pilonne la dune
dans le repos de cette masse d’acier
qui peut imaginer le peu de bruit
de la portière qui s’ouvre sur l’enfant ?
il court à la mer malgré le poids
du corps dans le sable il franchit la dune
il dévale vers la vague & l’écume
quelle est l’aile qui l’entraîne & vers où ?
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