Ce soir, je jette derrière moi les os de ma langue. Et je compte, je compte avec des syllabes, je compte ce qui ne peut se compter car le temps n'a pas de longueur, le temps qui reste, le temps qui manque à la vie nouvelle. Mais j'ai beau convoquer de Pas à Passion tout ce qui Passe, je n'en suis pas moins Passant. Allons, me dis-je, encore un pas en avant.