Les hommes se partagent les territoires du mieux qu’ils peuvent. Au temps jadis, il me suffisait de parler corse d’abord, puis français, puis italien. Mon père était corse. Ma mère était sicilienne. Je parlais avec ces gens. Beaucoup d’entre eux ne savaient pas lire. Aujourd’hui, ils savent presque tous lire, ils se servent de la toile mieux que des araignées, ils envoient des fax à Shanghai, à Moscou, à Astana.