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Citation de lolitajamesdawson


Moi, je trouve ça malin que la population islamiste se soit interdit d'elle-même la picole ! Déjà que, à jeun, ils tuent des gens à l'arme d'assaut, moi, je ne voudrais pas les voir à 18 heures avec un pichet de rosé dans la gueule !

On se déteste tous ! On utilise même les nouvelles technologies pour éviter le contact avec les autres. Je ne suis pas technophobe, attention, c'est super, les nouvelles technologies ! Depuis que tout le monde a des smartphones, les gens se sont remis à sourire dans la rue, dans les transports. Bon, ils ne te sourient pas à toi, bien sûr, mais on voit des gens sourire, c'est plus gai ! Ça fait un peu comme si on était heureux.

Ça va être chouette, le futur. On vivra dans un monde déglingué de partout, de plus en plus crade, violent, puant. Mais on s'en foutra, parce qu'on aura nos casques, nos lunettes Google, nos plugs de narines pour les odeurs, et roulez jeunesse ! De temps en temps, on entendra quand même un cri, sourd, et on se dira : "Ah... ça doit être quelqu'un qui a plus de batterie et qui découvre le monde tel qu'il est. Dur."

Moi, je suis seule. Non, je vis seule. Enfin, je suis seule et je vis seule, et je suis célibataire. Pas depuis longtemps. Je sors juste d'une relation avec un pervers narcissique. Enfin, c'est ce qu'on dit maintenant quand on s'est fait larguer.

C'est pathétique de revenir sur le marché de la séduction à 40 ans ! Il n'y a plus de romantissme. On ne cherche plus le grand amour. C'est fini, on ne cherche plus l'âme sœur, on cherche l'âme seule. S'il en reste.

Pourquoi pensez-vous qu'il y a de plus en plus de cougars ? Parce qu'on veut des cœurs innocents, on veut briser des vies, nous !

C'est terrible quand un con te prend pour une conne. Comme si je ne savais pas qu'une fois qu'on aurait baisé, le massage allait devenir une monnaie d'échange. Les mecs adorent faire des massages la première semaine, on le sait ! On est comme un tube de pommade avec la posologie sur le dos : "Masser jusqu'à pénétration".

Je souffre de solitude, mais je ne veux pas solliciter mes relations parce que j'ai peur d'être prise au piège et de m'ennuyer. C'est sans issue pour moi. Je n'ose pas risquer de faire perdre la face à mon interlocuteur en manifestant mon désintérêt. Mais je suis rongée par l'ennui et le sentiment de perdre mon temps. C'est le paradoxe de l'égocentrique polie. C'est la même chose avec les romans : les histoires des autres ne m'intéressent pas.

J'ai souvent eu l'impression que le féminisme était juste un truc que les femmes avaient inventé pour ne pas s'ennuyer après qu'on leur avait donné des machines à laver et n'avaient donc plus rien à faire.

Simone de Beauvoir disait que l'homosexualité féminine nous paraissait beaucoup plus naturelle et donc acceptable socialement parce que le point de départ de la vie de chaque être humain, et donc aussi des femmes, c'est un rapport charnel très intime avec une autre femme, à savoir sa mère. Et c'est vrai, toutes les femmes ont commencé leur vie la tête dans une chatte ! Et on a toutes peloté, caressé léché les seins de nos mères avec la plus grande volupté pendant des mois et des mois, au début. Donc une femme avec une femme, c'est naturel. C'est logique, c'est dans l'ordre des choses. Et, par extension, ça peut être excitant. Mais le problème, c'est que les petits garçons n'ont pas commencé leur vie en suçant la bite de leur père, d'où cette impression que deux hommes ensemble, c'est contre nature. C'est tout con. Si j'ose dire.

C'est rare que le sexe soit intéressant quand on ne se connait pas du tout... C'est mêmes souvent des baises nulles. Sinon, les filles ne porteraient pas plainte.

Les gueules de bois le lendemain, c'est dur. Tu te réveilles, tu ne te souviens plus de rien, la mémoire revient par des flash plus ou moins honteux des événements de la veille. Tu pisses de la merde, tu chies de la pisse, tout est compliqué. Mais ne pas picoler du tout c'est pas vivable non plus ! Je ne vois pas l'intérêt, à long terme, de se réveiller les matins avec un souvenir immédiatement accessible et ultra-précis d'une soirée où il ne s'est rien passé.

Ces dessins de merde qu'on faisait quand on avait 5 ans, avec une maman, un papa, une maison, une voiture et un soleil qui sourit. Et ben non, il ne sourit pas, le soleil ! Ce sont ces dessins qui nous dépriment. Parce que 30 ans après, il y aura toujours cet enfant au fond de nous qui pense que si on n'a pas tout ce qu'il y avait sur le dessin, on a raté sa vie. Pour les protéger, il faut dire aux enfants de dessiner des gens seuls, tristes, en train de prendre des antidépresseurs dans leur tout petits appartements insalubres et très chers.

Nos parents ne comprennent pas que plus on vieillit, plus on leur en veut, et plus on est critique à leur égard. Mais moi, je trouve ça assez logique d'en vouloir à ses parents. Parce que plus on avance en âge, plus on se rapproche du châtiment qu'il nous ont infligé en même temps qu'il nous ont donné la vie.

Les vieux deviennent pessimistes et aigris. Ils n'ont pas envie de penser que le monde de demain sera super alors qu'ils n'en seront pas, c'est humain. Quand t'es pas invité à une fête, t'espères qu'elle sera pourrie, c'est comme ça, c'est nul, mais c'est humain. C'est nhulmain. C'est comme quand un mec dont tu étais amoureuse fait un gosse avec une autre, t'espères que le gosse sera moche et handicapé, c'est humain.

Je suis en thérapie. Toutes les semaines, je paye quelqu'un pour aller dire du mal de ma mère. Et rien ne change. Des fois, je me dit : est-ce que ce ne serait pas plus efficace de payer quelqu'un pour qu'il la bute ?

C'est impossible d'en vouloir à un mort. En tout cas, pas ouvertement. C'est bien l'un des seules avantages de la mort, avec peut-être aussi celui de ne plus avoir froid et d'arrêter de grossir.

Dans le train pour aller à Bourges, je réfléchissais. Je n'avais plus de batterie sur mon portable, donc j'étais obligée de réfléchir.

Il y a ce truc particulier avec le statut du mourant : on a beau avoir aimé profondément une personne, une fois qu'elle a le statut du mourant, il n'y a plus qu'un truc qui compte dans ta tête : il faut qu'elle crève maintenant ! C'est terminé, il n'y a plus rien à vivre, allez, circulez, c'est tout droit vers la lumière ! Il faut mourir, maintenant !

C'est mourir qui est flippant, pas la mort.

On peut accepter la mort. On cohabite très bien avec un mort. Un mort donne toujours de bons conseils, un mort nous guide et nous protège, même.

Un mourant n'est pas une personne de bonne compagnie. On ne peut pas vivre en bonne intelligence avec un mourant. Un bon mourant est un mourant mort.

Je me faisais chier, mais j'étais fascinée, pétrifiée par cette vision. J'étais pétrichiée.

Le mérite de ne pas fumer ne revient pas à ceux qui n'ont jamais fumé, il revient à ceux qui ont arrêté de fumer, c'est eux les warriors, les vrais, les vétérans ! Eux, ils l'ont faite, la guerre à la clope.

On ne boit pas pour s'amuser ! On boit pour être torché, on boit pour oublier que le bonheur n'existe pas... sans alcool !

Je pense beaucoup à la mort. Ça m'occupe à peu près deux heures par jour. Alors je me dis, avoir un enfant... S'il faut en plus que je pense à la mort du gamin, même si c'est moins grave, ça va chercher dans la demi- journée. C'est chronophage.
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