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Critiques de Bob Kanigher (11)
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Flash, Anthologie : 75 années d'aventures à la ..

Voilà un héros plutôt constant dans sa diversité.

Flash est un héros différent des autres. Ce n’est pas un éternel Clark Kent/Superman, un invariant Bruce Wayne/Batman ou une immortelle Diana Prince/Wonder Woman. A travers cette anthologie, on se rend compte qu’il s’agit plutôt d’une marque, un nom incarné par des hommes variés à travers les temps.



Il y a eu Jay Garrick, puis le plus connu Barry Allen – célébré dans la série TV entres autres –, puis le jeune Wally West qui sert d’abord de sidekick à Barry avant de prendre son identité. Enfin on a Bart Allen, un descendant d’un lointain futur revenu dans le passé.

L’univers DC étant une usine à gaz en perpétuelle évolution, ces diverses incarnations de Flash ne se sont pas simplement succédées. Elles ont souvent coexisté dans des univers parallèles ou dans le même. Le grand intérêt de cette anthologie est de mettre un peu d’ordre dans le fatras de l’évolution éditoriale DC, toujours difficile à suivre avec ses diverses « crises » qui détruisent les univers ou les font renaître avant de faire un reset global.



Pourquoi est-ce que je dis que Flash est constant dans ce bazar ? Car quelle que soit l’incarnation, Flash est un être profondément positif, optimiste, réjouissant. Tout son univers respire une certaine légèreté. Ces ennemis principaux, groupés sous le nom de Lascars, ne sont pas des serial killer prêts à buter tout un chacun. Ils ont un certain sens de l’honneur en fait, et on a du mal à les considérer comme vraiment mauvais. Bon, certains comme le Néga Flash échappent à cette catégorisation, il est vrai.



J’ai été ravi de découvrir le premier épisode de Flash paru en 1940. J’ai été également assez surpris de constater que le dessinateur Carmine Infantino – que j’avais connu et détesté sur Spider-Woman ou Nova – avait un style parfaitement adapté à Flash. Je suis aussi content d’avoir évité quelques dessinateurs affreux comme Mike Wieringo ou Humberto Ramos. Beurk !



Une excellente anthologie pour un personnage qui la vaut bien.

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Flash la légende tome 1

Les gags font facilement mouche et rappellent avec plaisir les heures partagées avec un libraire passionné... ainsi que certains de nos petits travers de lecteurs.
Lien : http://www.auracan.com/album..
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Flash la légende tome 1

Véritable pierre angulaire de l’histoire des comics, ces épisodes de « Flash » des fifties sont pour nous l’occasion d’accéder en intégralité à ce qui allait révolutionner le genre…
Lien : http://bdzoom.com/96715/comi..
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The Flash Chronicles, tome 1

Ce "The Flash Chronicles" permet de révéler ou mieux comprendre ce personnage pour le public français et son importance au sein de l’écurie DC [...], ce petit voyage dans le temps permet de mieux percevoir la richesse de la série et de l’écriture de Mark Waid en plein développement.
Lien : https://actualitte.com/artic..
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Flash, Anthologie : 75 années d'aventures à la ..

Cette anthologie est composée de 15 des aventures les plus représentatives et typiques de l’homme le plus rapide du monde et entre chacune d’elles, nous avons une bonne page de présentation du contexte dans lequel elles ont été écrites et dans quel arc narratif elles s’inscrivent.



Ainsi, nous découvrons les coups de crayon des divers dessinateurs qui ont concouru à cette saga et la créativité des scénaristes qui se sont succédé pour faire vivre notre héros.



Nous assistons de la même manière à une évolution: de l’époque,des mœurs, des mentalités et de ce que veulent les lecteurs.



[Avis complet sur mon blog]
Lien : https://lesentierdesmots.wor..
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Flash, Anthologie : 75 années d'aventures à la ..

Un ouvrage dont la lecture est indispensable à tout aficionados du personnages du Flash. 75 ans d'évolution y sont narrés grâce aux chapitres qui ont marqué le personnage.
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The Flash Chronicles, tome 1

Ce tome regroupe, dans l'ordre chronologique de parution, les premières apparitions du deuxième personnage à porter le nom de Flash : Barry Allen. Il comprend les aventures de Flash parues dans les numéros 4, 8, 13 et 14 de la série "Showcase", ainsi que les épisodes 105 et 106 de la série "Flash". Robert Kanigher a écrit 4 scénarios sur les 12 histoires compilées dans ce recueil (dont la première), John Broome a écrit les 8 autres. Carmine Infantino a dessiné toutes les histoires, s'encrant sur 5 histoires. Joe Kubert a encré 2 histoires, les 5 autres ont été encrées par Frank Giacoia. Ces histoires sont initialement parues entre 1956 et 1959.



À Central City (une ville fictive des États-Unis à la sauce DC), Barry Allen (un fonctionnaire de la police scientifique) est en train de lire un comics de Flash (Jay Garrick, l'original créé en janvier 1940), alors qu'éclate une tempête. Un éclair frappe l'étagère sur laquelle sont stockés les produits chimiques, Allen en est aspergé, il découvre qu'il a acquis un superpouvoir : se déplacer très, très, très vite (en 2 pages). Au cours de ces 8 épisodes, il va régulièrement arriver en retard aux rendez-vous avec sa dulcinée Iris West. Il va combattre des criminels aux capacités étranges : la tortue (l'homme le plus lent de la Terre), un criminel en provenance du cinquantième siècle, un voleur en chapeau haut de forme, Captain Cold (Len Snart), le maître du tableau périodique (Doctor Alchemy), des envahisseurs d'une autre dimension, un extraterrestre en provenance du passé, Mirror Master (Sam Scudder), Gorilla Grodd (avec la première apparition de Solovar et de Gorilla City), et Pied Piper (Hartley Rathaway). Il va également effectuer le tour du monde en 80 minutes.



L'intérêt de découvrir ces épisodes est double. Il y a bien sûr la curiosité du lecteur assidu de comics qui souhaite connaître le début historique du Flash version Barry Allen. Il y a également le fait que les experts s'accordent pour fixer le début de l'âge d'argent (silver age) des comics à la date de parution de "Showcase" 4, en octobre 1956, avec l'apparition de cette deuxième version du Flash. Cette aventure a marqué le regain de l'intérêt pour les superhéros dans les comics, et la réémergence de ce genre typiquement américain comme prédominant, au point d'en éclipser tous les autres. Du point de vue de l'histoire des comics, les histoires d'horreur et de crime avait pris du plomb dans l'aile avec l'instauration de l'organe d'autocensure Comics Code Authority en 1954, facilitant le retour des superhéros bon teint.



À la lecture de ces 12 aventures, le lecteur découvre des récits toujours à destination des enfants, plutôt préadolescents. La psychologie n'est pas de mise. Dès les 3 premières pages, il ne fait pas de doute que Barry Allen dispose d'une fibre morale fortement développée qui l'incite à utiliser ses formidables pouvoirs pour rétablir l'ordre et servir la loi. Il n'y a pas non plus de questionnement sur la question du costume : il est évident qu'il doit porter un costume aux couleurs voyantes pour protéger son identité secrète. Sa personnalité n'est pas plus développée que cela (à part son altruisme), Iris West fait figure de jeune femme émancipée, autonome, et disposant d'un emploi de reporter. Elle n'a aucune personnalité au-delà de ces caractéristiques. Il n'y a pas d'autre personnage récurrent.



Les histoires sont toutes racontées en 1 seul épisode, avec une résolution toujours identique : le criminel termine derrière les barreaux. Chaque histoire est assez courte : 13 ou 14 pages.



De manière assez surprenante, la palette des superpouvoirs du Flash s'élargit très vite. Dès la page trois, il est établi qu'il peut courir aussi vite qu'une voiture, et même dépasser la barrière du son. Dès le deuxième épisode, il court assez vite pour dépasser la barrière du temps, c'est-à-dire voyager dans le temps (dans les 2 sens bien sûr). Dans un épisode suivant, il dépasse la vitesse de la lumière. Il court tellement vite qu'il peut défier la gravité : courir sur l'eau ou courir sur un mur à la verticale. En outre, il dispose de la capacité de faire vibrer ses molécules, c'est-à-dire de les faire passer entre celles d'autres solides (par exemple de passer à travers les murs). Comme souvent dans les récits de cette époque, le niveau de pouvoir du héros varie d'un épisode à l'autre, ou alors il oublie de se servir d'une de ses capacités qui le tirerait immédiatement d'affaire.



Un lecteur connaissant déjà le personnage sera ravi de découvrir ses premières apparitions, de constater qu'il dispose déjà de ses principaux pouvoir, jusqu'à sa capacité de voyager dans le temps. Il verra apparaître pour la première fois plusieurs ennemis récurrents du Flash : Captain Cold, Mirror Master, Pied Piper (3 supercriminels faisant partie des Rogues), Gorilla Grodd (et cette étrange cité de singes dotés de conscience).



Le lecteur pourra également apprécier l'inventivité de Kanigher en termes de suspense déconcertant (le secret des boîtes imbriquées), ainsi que l'inventivité débridée de Broome qui se soucie peu de cohérence. Bien souvent, les supercriminels parviennent à réaliser des tours qui n'ont que peu de rapport avec les capacités dont ils disposent.



Ces épisodes se lisent facilement et rapidement, d'une part parce qu'ils sont écrits pour un jeune lectorat (avec des personnages qui expliquent ce qu'ils font), de l'autre parce que les textes ne sont pas trop envahissants.



Carmine Infantino réalise des dessins facilement lisibles, de type réalistes fortement simplifiés avec un côté enfantin, sans en devenir idiots. Les tenues vestimentaires sont réalistes, mais sans beaucoup de détails, ni beaucoup de variation, sauf pour les jolies toilettes d'Iris, différentes à chaque fois, chics sans être ostentatoires. Les décors s'inscrivent également dans un registre simple, sans être passepartout, mais sans réelle personnalité. Les supercriminels sont tous affublés de costume qui semblent provenir du dix-neuvième siècle, assez affreux. Les expressions des visages manquent de nuance et de variété. Infantino sait tout dessiner, en respectant les proportions, mais sans panache, de manière fonctionnelle. Néanmoins un lecteur attentif observera que d'épisode en épisode, Infantino peaufine son travail sur la perspective, plus précisément sur le placement de son point de fuite. Il se sert des traits des dallages ou des immeubles pour faire apparaître une partie des lignes de fuite qui convergent souvent vers Flash, le plaçant ainsi au centre du regard du lecteur.



Du point de vue du lecteur lambda contemporain, il s'agit d'une collection d'épisodes sans grande tension narrative, avec un côté kitch très prononcé, mais pas pénibles à lire, juste datés. Du point de vue du lecteur curieux de l'histoire du personnage ou des comics, il s'agit d'une lecture indispensable en tant qu'origine historique du Flash, et témoignage d'une autre époque, ainsi qu'un artefact de la naissance de l'âge d'argent des comics. Cela permet de mieux comprendre le symbole représenté par la mort de Flash (Barry Allen) lors de Crisis on infinite earths (1985), l'importance de son retour 24 ans plus tard dans Flash rebirth (2009), et son rôle à nouveau symbolique dans la clôture de l'univers partagé DC dans Flashpoint (2011), avant son redémarrage à zéro dans le cadre de l'opération New 52.



Le lecteur curieux de cette époque pourra compléter la lecture de ce tome par Green Lantern chronicles Vol. 1 (1959/1960, scénario de John Broome, dessins de Gil Kane, encrage de Joe Giella), avec l'apparition du Green Lantern du Silver Age, en remplacement d'Alan Scott.
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Batman - Black & White, tome 2

Comme dans le premier tome, les histoires présentés ici sont en noir et blanc, ce qui donne un petit côté années trente. Certaines d’entre elles sont sombres comme dans le film de 1989, d'autres sont plus humoristiques comme la série des années soixante. Par contre, je suis étonné qu'il n'y ai pas beaucoup de critiques de cette anthologie sur le net. Cette lecture m'a tout de même permis de passer un bon moment.
Lien : http://www.critiqueslibres.c..
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Flash, Anthologie : 75 années d'aventures à la ..

Un beau tour d’horizon de 75 ans d’aventures de Flash, au travers de 20 récits et de nombreux textes d’accompagnement de qualité, pour tout savoir de l’éclair humain.
Lien : http://bulles-et-onomatopees..
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Flash la légende tome 1

Un pavé, lourd et volumineux. Plus de 400 pages et plus de trente histoires retraçant les premiers pas de Barry Allen, le deuxième Flash, après Jay Garrick, dans son costume frappé de la foudre.



Les fans du personnage connaissent sans doute déjà certains jalons de cette période, et ont pu découvrir notamment l’épisode inaugural de 1956 dans l’anthologie sortie à l’occasion des 75 ans du héros.



Mais apprécier le héros et ses errances, à vitesse grand V s’entend, dans la continuité, cela s’avère particulièrement précieux et riche. Car on voit se mettre en place tout un imaginaire, une galerie de personnages, un éventail de situations dont les avatars successifs de la Comète Humaine ont durablement conservé la trace.
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Le baron rouge

Le baron rouge... c'était, il y a longtemps, dans un passé pas si lointain je découvrais les aventures du baron rouge dans les bédés "petit format".

Ici c'est une compilation qui regroupe des histoires datées de 1965 (!) pour finir en 1976.

Le baron rouge est un personnage passionnant. C'est le héros solitaire, chevaleresque qui n'aime pas la guerre mais qui est toujours là. Grâce à la vraie fin tragique du baron rouge on lit cet ouvrage différemment, on s'attache au personnage. Bien sur c'est une caricature du pilote de guerre mais ça marche pleinement. La sauce prend immédiatement à la lecture.

Quant au dessin, c'est magnifique. Le noir et blanc renforce la tragédie de l'image. C'est dynamique, les avions semble bouger. Les gros plans sur les visage donne un coté western italien a cette histoire. Et la mise en page, pour l'époque, est résolument moderne.



Passionnant à lire.
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