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The Flash Chronicles tome 1 sur 1

Carmine Infantino (Illustrateur)
EAN : 9781401224714
160 pages
DC Comics (29/09/2009)
4/5   1 notes
Résumé :
Police scientist Barry Allen stars in this new Chronicles series, collecting his adventures as The Flash chronologically in trade paperback for the first time.

In this first volume, Barry Allen gains his incredible powers of super speed and faces villains who would go on to join his famed Rogues Gallery, including Captain Cold, Mr. Element, Mirror Master and The Pied Piper.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome regroupe, dans l'ordre chronologique de parution, les premières apparitions du deuxième personnage à porter le nom de Flash : Barry Allen. Il comprend les aventures de Flash parues dans les numéros 4, 8, 13 et 14 de la série "Showcase", ainsi que les épisodes 105 et 106 de la série "Flash". Robert Kanigher a écrit 4 scénarios sur les 12 histoires compilées dans ce recueil (dont la première), John Broome a écrit les 8 autres. Carmine Infantino a dessiné toutes les histoires, s'encrant sur 5 histoires. Joe Kubert a encré 2 histoires, les 5 autres ont été encrées par Frank Giacoia. Ces histoires sont initialement parues entre 1956 et 1959.

À Central City (une ville fictive des États-Unis à la sauce DC), Barry Allen (un fonctionnaire de la police scientifique) est en train de lire un comics de Flash (Jay Garrick, l'original créé en janvier 1940), alors qu'éclate une tempête. Un éclair frappe l'étagère sur laquelle sont stockés les produits chimiques, Allen en est aspergé, il découvre qu'il a acquis un superpouvoir : se déplacer très, très, très vite (en 2 pages). Au cours de ces 8 épisodes, il va régulièrement arriver en retard aux rendez-vous avec sa dulcinée Iris West. Il va combattre des criminels aux capacités étranges : la tortue (l'homme le plus lent de la Terre), un criminel en provenance du cinquantième siècle, un voleur en chapeau haut de forme, Captain Cold (Len Snart), le maître du tableau périodique (Doctor Alchemy), des envahisseurs d'une autre dimension, un extraterrestre en provenance du passé, Mirror Master (Sam Scudder), Gorilla Grodd (avec la première apparition de Solovar et de Gorilla City), et Pied Piper (Hartley Rathaway). Il va également effectuer le tour du monde en 80 minutes.

L'intérêt de découvrir ces épisodes est double. Il y a bien sûr la curiosité du lecteur assidu de comics qui souhaite connaître le début historique du Flash version Barry Allen. Il y a également le fait que les experts s'accordent pour fixer le début de l'âge d'argent (silver age) des comics à la date de parution de "Showcase" 4, en octobre 1956, avec l'apparition de cette deuxième version du Flash. Cette aventure a marqué le regain de l'intérêt pour les superhéros dans les comics, et la réémergence de ce genre typiquement américain comme prédominant, au point d'en éclipser tous les autres. du point de vue de l'histoire des comics, les histoires d'horreur et de crime avait pris du plomb dans l'aile avec l'instauration de l'organe d'autocensure Comics Code Authority en 1954, facilitant le retour des superhéros bon teint.

À la lecture de ces 12 aventures, le lecteur découvre des récits toujours à destination des enfants, plutôt préadolescents. La psychologie n'est pas de mise. Dès les 3 premières pages, il ne fait pas de doute que Barry Allen dispose d'une fibre morale fortement développée qui l'incite à utiliser ses formidables pouvoirs pour rétablir l'ordre et servir la loi. Il n'y a pas non plus de questionnement sur la question du costume : il est évident qu'il doit porter un costume aux couleurs voyantes pour protéger son identité secrète. Sa personnalité n'est pas plus développée que cela (à part son altruisme), Iris West fait figure de jeune femme émancipée, autonome, et disposant d'un emploi de reporter. Elle n'a aucune personnalité au-delà de ces caractéristiques. Il n'y a pas d'autre personnage récurrent.

Les histoires sont toutes racontées en 1 seul épisode, avec une résolution toujours identique : le criminel termine derrière les barreaux. Chaque histoire est assez courte : 13 ou 14 pages.

De manière assez surprenante, la palette des superpouvoirs du Flash s'élargit très vite. Dès la page trois, il est établi qu'il peut courir aussi vite qu'une voiture, et même dépasser la barrière du son. Dès le deuxième épisode, il court assez vite pour dépasser la barrière du temps, c'est-à-dire voyager dans le temps (dans les 2 sens bien sûr). Dans un épisode suivant, il dépasse la vitesse de la lumière. Il court tellement vite qu'il peut défier la gravité : courir sur l'eau ou courir sur un mur à la verticale. En outre, il dispose de la capacité de faire vibrer ses molécules, c'est-à-dire de les faire passer entre celles d'autres solides (par exemple de passer à travers les murs). Comme souvent dans les récits de cette époque, le niveau de pouvoir du héros varie d'un épisode à l'autre, ou alors il oublie de se servir d'une de ses capacités qui le tirerait immédiatement d'affaire.

Un lecteur connaissant déjà le personnage sera ravi de découvrir ses premières apparitions, de constater qu'il dispose déjà de ses principaux pouvoir, jusqu'à sa capacité de voyager dans le temps. Il verra apparaître pour la première fois plusieurs ennemis récurrents du Flash : Captain Cold, Mirror Master, Pied Piper (3 supercriminels faisant partie des Rogues), Gorilla Grodd (et cette étrange cité de singes dotés de conscience).

Le lecteur pourra également apprécier l'inventivité de Kanigher en termes de suspense déconcertant (le secret des boîtes imbriquées), ainsi que l'inventivité débridée de Broome qui se soucie peu de cohérence. Bien souvent, les supercriminels parviennent à réaliser des tours qui n'ont que peu de rapport avec les capacités dont ils disposent.

Ces épisodes se lisent facilement et rapidement, d'une part parce qu'ils sont écrits pour un jeune lectorat (avec des personnages qui expliquent ce qu'ils font), de l'autre parce que les textes ne sont pas trop envahissants.

Carmine Infantino réalise des dessins facilement lisibles, de type réalistes fortement simplifiés avec un côté enfantin, sans en devenir idiots. Les tenues vestimentaires sont réalistes, mais sans beaucoup de détails, ni beaucoup de variation, sauf pour les jolies toilettes d'Iris, différentes à chaque fois, chics sans être ostentatoires. Les décors s'inscrivent également dans un registre simple, sans être passepartout, mais sans réelle personnalité. Les supercriminels sont tous affublés de costume qui semblent provenir du dix-neuvième siècle, assez affreux. Les expressions des visages manquent de nuance et de variété. Infantino sait tout dessiner, en respectant les proportions, mais sans panache, de manière fonctionnelle. Néanmoins un lecteur attentif observera que d'épisode en épisode, Infantino peaufine son travail sur la perspective, plus précisément sur le placement de son point de fuite. Il se sert des traits des dallages ou des immeubles pour faire apparaître une partie des lignes de fuite qui convergent souvent vers Flash, le plaçant ainsi au centre du regard du lecteur.

Du point de vue du lecteur lambda contemporain, il s'agit d'une collection d'épisodes sans grande tension narrative, avec un côté kitch très prononcé, mais pas pénibles à lire, juste datés. du point de vue du lecteur curieux de l'histoire du personnage ou des comics, il s'agit d'une lecture indispensable en tant qu'origine historique du Flash, et témoignage d'une autre époque, ainsi qu'un artefact de la naissance de l'âge d'argent des comics. Cela permet de mieux comprendre le symbole représenté par la mort de Flash (Barry Allen) lors de Crisis on infinite earths (1985), l'importance de son retour 24 ans plus tard dans Flash rebirth (2009), et son rôle à nouveau symbolique dans la clôture de l'univers partagé DC dans Flashpoint (2011), avant son redémarrage à zéro dans le cadre de l'opération New 52.

Le lecteur curieux de cette époque pourra compléter la lecture de ce tome par Green Lantern chronicles Vol. 1 (1959/1960, scénario de John Broome, dessins de Gil Kane, encrage de Joe Giella), avec l'apparition du Green Lantern du Silver Age, en remplacement d'Alan Scott.
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critiques presse (1)
Actualitte
27 décembre 2023
Ce "The Flash Chronicles" permet de révéler ou mieux comprendre ce personnage pour le public français et son importance au sein de l’écurie DC [...], ce petit voyage dans le temps permet de mieux percevoir la richesse de la série et de l’écriture de Mark Waid en plein développement.
Lire la critique sur le site : Actualitte

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