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Critiques de Bob Layton (7)
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Iron Man - Intégrale, tome 13 : 1979-1981

Et encore une madeleine de Proust… mais en armure.



Je continue un peu cette série d’intégrale Iron Man car on est pile poil dans la période que j’a-do-rais quand je lisais les aventures du super-héros dans le magazine Strange.



La magie a un peu disparu, en même temps que mon innocence. Je trouve les histoires un peu simples et je ne me souvenais pas que certains personnages comme James Rhodes – à l’époque pilote personnel de Tony Stark (dont personne ne connait l’identité secrète, on n’est pas dans les films) – étaient si superficiels. Mais bon, les histoires étaient plus simples. L’URSS était toujours là, ainsi que le souvenir du Viêt-Nam.



A l’époque, Tony est en forme. Il a arrêté de boire et une femme superbe et aventurière – la garde du corps Bethany Cabe – partage sa vie. Iron Man est véritablement invincible. Il parvient même à neutraliser Hulk tout seul (bon, son armure court-circuite au passage, mais c’est du jamais vu).



Et le dessin de Bob Layton, ou de Jerry Bingham ou John Romita Jr mais toujours encré par Layton, est excellent !



La période qui suivra sera aussi immonde que celle-ci est bonne. Héros et dessin sombrent dans la médiocrité. Je ne relirai pas cela.



Mais, pour l’instant, je profite 😊

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Iron Man : Le diable en bouteille

« Iron man : le diable en bouteille » est a prendre pour ce qu'il est, un vestige du passé et un bon album de super héros avec des histoires assez basiques mais néanmoins plaisantes car rythmées.



Le plus séduisant pour moi dans ce recueil a été les dessins de John Romita Jr que je trouve incroyablement beaux et soignées comme dans la scène du casino.



Les ennemis d'Iron man tiennent ici la corde car même s'ils ne font pas le poids individuellement leur association leur permet de venir menacer le vengeur doré tels Blizzard et le Melter alliant leur glace et leur chaleur pour temporairement le paralyser.



Bien entendu les amateurs d'introspection apprécieront les premiers signes de faiblesses chez le trop parfait play boy Tony Stark et son combat intérieur contre la dépendance alcoolique.



Pour toutes ces raisons, « Iron man : le diable en bouteille » demeure tout à fait digne d'intérêt.


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Iron Man : La Guerre des armures

Ce Best of Marvel d'Iron Man regroupe les épisodes #225 à #232 de la série régulière et permet de retrouver David Michelinie et Bob Layton au scénario, dix ans après leur autre grand succès sur la série, "Iron Man - le Diable en bouteille", qui montrait un Tony Stark luttant contre l’alcoolisme.

Les huit épisodes de "Iron Man : La guerre des armures" confrontent Tony Stark au pouvoir destructeur de la technologie qu’il a mis au point. Victime d’espionnage industriel, les connaissances de Tony sont ainsi utilisées à des fins néfastes, obligeant Iron Man à aller affronter ceux qui disposent de ses inventions.



L’intrigue, très linéaire et sans véritables surprises, semble initialement n’être qu’un prétexte pour voir le Vengeur Doré affronter d’autres personnages en armure. Le récit devient néanmoins intéressant au moment où Stark est obligé d’affronter des adversaires issus du camp des gentils. Le récit permet ainsi de retrouver l’équipe des Vengeurs emmenée par Œil de Faucon et le S.H.I.E.L.D. de Nick Fury. Si certains passages, comme l’affrontement avec Titanium Man sont d’excellente facture, d’autres sont carrément mémorables, comme le combat (assez bref) entre Iron Man et Captain America.



Le dessin de Mark Bright est impeccable, malgré une colorisation datant des années 80 qui date un peu, tout comme la coupe de cheveux de Tony Stark d’ailleurs. Graphiquement, c’est surtout le dernier épisode, mis en images par Windsor Smith, qui saute aux yeux. Cet épilogue place Tony Stark face à lui-même et montre le lien inséparable qui lie l’homme à la machine, l’inventeur à sa technologie.

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Armor Wars

Nouveau prétexte pour upgrader son armure, mais un prétexte plus fin que d'habitude puisque Tony a de nouveau affaire à sa propre conscience d'ancien vendeur d'armes. Armor Wars est rédigé avec précision et savoir-faire par Michelinie secondé progressivement par un Bob Layton qui s’approprie définitivement le personnage, affranchi des crayonnés de John Romita Jr. Le design reste le même qu'à l'époque de le Diable en bouteille avec un côté high-tech prononcé et une grande finesse dans les traits des personnages, mais la mise en pages est plus sage, moins dynamique.

Armor Wars se veut une quête désespérée, Stark s'y investissant corps et âme au risque d'y perdre ses anciens alliés (les Avengers, Captain America) et de se retrouver fiché comme criminel contre l'Etat. Plus que de son honneur, il en va de ses principes de morale qu'il a tenté de racheter depuis ses déboires avec l'alcool. Du coup, pas de demi-mesure, il ne se contente pas de stopper et neutraliser ses ennemis, mais il va jusqu'à détruire toute trace de la moindre technologie dépendant de ses brevets. Même les Mandroïdes et les Gardes du SHIELD auront droit à sa vendetta, jusqu'à ce que le gouvernement fasse appel à une de ses armes absolues pour mettre définitivement hors d'état de nuire l'ex-garde du corps rouge et argent de Tony Stark. Une fin synonyme de renaissance avec un Stark retors disposant de plusieurs coups d'avance sur ses adversaires et qui devra trouver un moyen de se réhabiliter tout en faisant amende honorable.

Epique, brutal et graphiquement réussi.
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Iron Man : Le diable en bouteille

L'une de mes époques préférées pour Iron Man, avec un Michelinie qui maîtrise bien le personnage et un jeune Romita Jr bien aidé par Bob Layton dans le design d'un héros davantage orienté "high-tech" et dont la dualité sera soumise à des tensions irrésistibles : perdant peu à peu le contrôle de l'armure qui lui avait sauvé la vie et donné un nouveau sens à son existence, Stark voit également son entreprise lui filer entre les doigts. C'est alors que, pour tenter de surnager dans ces eaux de plus en plus troubles, il va commencer à s'adonner à la boisson, jusqu'à ce que le "Démon" de l'alcool devienne son ennemi le plus implacable.

Un style clair, fin et dynamique, un design recherché et une histoire à tiroirs remarquablement écrite et dont la fin hantera à jamais la série.
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Marvel Firsts - The 1980s, tome 1

Ce recueil est paru en 2013. Il regroupe 17 histoires parues entre 1980 et 1984. Le concept de ces recueils "Marvel Firsts" est de compiler des premières apparitions de personnages, ou des premiers épisodes de série ou de minisérie. Les premières apparitions des superhéros majeurs de Marvel ont déjà été intégrées dans les tomes précédents (WWII Super Heroes, The 1960s, The 1970s vol. 1, The 1970s vol. 2, The 1970s vol. 3), ce qui explique l'impression d'une collection de séries B, voire d'une catégorie encore en dessous.



Comme dans les tomes précédents, le lecteur découvre entre les épisodes des reproductions de couverture d'autres comics (pas les séries majeures) de l'époque, 99 au total. Cela lui permet de se faire une idée de la diversité de la production de Marvel : entre adaptations de films diverses et variées (Star Trek, Aventuriers de l'ache perdue, James Bond, Conan le barbare, Dark Crystal, Le retour du Jedi, etc.), rééditions anarchiques d'anciens comics (c'était une époque où les recueils n'existaient pas), et projets hétéroclites (de la vie du Pape Jean-Paul II, à des comics basés sur des jouets comme Team America, Micronauts ou US1).



En termes de créateurs, ce tome est l'occasion de retrouver Bill Mantlo (5 récits) et Chris Claremont (3 récits). Le choix d'épisodes écrits par Mantlo montre à la fois sa versatilité, et le fait qu'il ne pouvait pas être bon à chaque fois. Il est assez difficile de venir à bout de l'aventure de Captain Universe et de celle de Vision & Scarlet Witch. Par contre Cloak & Dagger et Jack of Hearts développent une ambiance très spécifique pour chacune de ces séries, avec une dynamique singulière. Bill Mantlo a également participé au prototype qui servira de référence pour de multiples crossover : "Contest of champions", avec son erreur de décompte restée dans les annales.



De son côté, Claremont écrit l'histoire avec Frank Miller de l'une des premières miniséries Marvel qui développe des fondations durables pour le personnage Wolverine. Il explore également une idée évidente : une nouvelle classe de X-Men (New mutants), maintenant que les autres "All new" X-Men étaient des adultes. Il comble tant bien que mal l'histoire d'Illyana Rasputin, sensée avoir passé 7 ans dans les limbes, de 7 à 14 ans.



Parmi les autres créateurs, Bob Layton se démarque de la mêlée avec une minisérie sur Hercules, drôle, décomplexée, toujours lisible 30 ans plus tard (Prince of Power). John Byrne réussit un premier épisode intrigant d'Alpha Flight, sans se calquer sur le schéma traditionnel de la première aventure d'une équipe.



En termes de personnages, Marvel Comics donne l'impression (au travers de cette sélection incomplète, donc non représentative) de favoriser le développement de superhéros nouveaux ou récents tels que Captain Universe, Dazzler, Jack of Hearts, Falcon (Sam Wilson), ou peu développés comme Hercules ou Hawkeye, etc. 30 ans plus tard, le lecteur constate que ces personnages sont à peu près tous encore là (plutôt discret pour Jack of Hearts), mais qu'aucun n'a connu une grande carrière (même si Dazzler a été incorporée aux X-Men à plusieurs reprises). La série Alpha Flight a perduré pendant 130 épisodes, mais depuis les tentatives de relancer la série se sont toutes soldées par un échec à brève échéance. La série New Mutants a duré 100 épisodes, avant d'être transformée en X-Force. Parmi ces séries, les personnages de Power Pack constitue un cas à part. Il s'agit d'un groupe entièrement nouveau, constitué d'enfants de 5 à 12 ans, avec un récit très superhéros destiné à un lectorat plus jeune, sans abêtir les dessins ou les scénarios. Marvel avait déniché une scénariste capable d'écrire pour un jeune lectorat : Louise Simonson.



Outre le proto crossover "Contest of champions" écrit par 3 scénaristes, ce tome contient un autre type de création collaborative : "Crystar". Dans la page d'introduction, Jim Shooter explique que l'objectif pour Marvel était de créer une série (propriété de Marvel Comics) devant servir de base pour développer une ligne de jouets (ce qui fut le cas). Le concept a donc été développé par Ralph Macchio, Mark Gruenwald et Jim Shooter, pour un premier épisode écrit par Jo Duffy (de l'écriture en comité avant l'heure). Enfin, c'est dans ces années que Marvel innove avec le concept de miniséries, nouveauté à l'époque, avec des projets à la qualité très fluctuante.



En termes graphiques, Howard Chaykin impressionne avec ses pages peintes pour Dominic Fortune. John Romita junior encré par Bob Layton, et Layton lui-même (pour Hercules) définissent le style propre sur lui des superhéros, très agréable à lire. Frank Miller prouve que la mise en page des cases apporte beaucoup de dynamisme à la narration. John Byrne maîtrise comme peu d'autres l'art de la case montrant une situation, et la fluidité de la lecture. Vince Coletta (encreur de Crystar et Falcon) a l'art et la manière d'imposer son style d'encrage quel que soit le dessinateur, uniformisant le résultat final.



+++

+++ Ce tome contient les épisodes suivants. En abrégé : (s) = scénariste, (d) = dessinateur, (e) = encreur.



Dominic Fortune (extrait de Hulk 21, Denny O'Neil (s), Howard Chaykin (d) + (e)) - En 1937, un aventurier juif enquête sur l'enlèvement d'un artiste de comics, par une cinquième colonne.



Marvel Spotlight 9 (Bill Mantlo (s), Steve Ditko (d) + (e)) - Steve Coffin reçoit le pouvoir de l'Uni-Force et devient Captain Universe le temps d'une aventure, pour sauver son père précédent récipiendaire de l'Uni-Force.



Dazzler 1 (Tom DeFalco (s), John Romita junior (d), Alfredo Alcala (e)) - Alison Blaire est sans contrat et elle s'est attirée les foudres de l'Enchanteresse.



Zabu (extrait de Ka-Zar the savage 11, Bruce Jones (s), Gil Kane (d) + (e)) - Mara (la mère de Zabu) est abattue par des chasseurs.



Contest of Champions 1 (Mark Gruenwald & Steven Grant & Bill Mantlo (s), John Romita junior (d), Bob Layton (e)) - La Mort et Grandmaster s'affrontent par l'entremise de 2 équipes de superhéros (le prototype de nombreux crossover à venir).



Hercules 1 (Bob Layton (s) + (d) + (e)) - Zeus a chassé Hercule de l'Olympe pour qu'il apprenne l'humilité et le respect dans l'espace, aux côtés d'un enregistreur rigellien.



Wolverine 1 (Chris Claremont (s), Frank Miller (d), Josef Rubinstein (e)) - Logan se rend au Japon pour retrouver Mariko (sa bien aimée) qui a dû accepter un mariage arrangé.



Vision & Scarlet Witch (Bill Mantlo (s), Rick Leonardi (d), Ian Akin & Brian Garvey (e)) - Vision et Wanda se sont installés dans un pavillon de banlieue, mais ils sont victime d'une attaque surnaturelle.



New Mutants graphic novel (Chris Claremont (s), Bob McLeod (d) + (e)) - Alors que les X-Men sont présumés morts, Charles Xavier se retrouve à prendre en charge de jeunes mutants et à les protéger de Donald Pierce : Rahne Sinclair (Wolfsbane), Danielle Moonstar (Mirage), Roberto da Costa (Sunspot), Samuel Guthrie (Cannonball) et Xi'an Coy Manh (Karma).



Saga of Crystar 1 (Jo Duffy (s), Bret Blevins (d), Vince Coletta (e)) - Dans une autre dimension, 2 frères sont voués à régner ensemble sur le royaume. Mais les jalousies et une menace de sorcier maléfique va conduire au meurtre.



Alpha Flight 1 (John Byrne (s) + (d) + (e)) - Étant apparu pour la première fois dans les pages de la série "Uncanny X-Men", l'équipe d'Alpha Flight a droit à sa propre série et est confrontée à l'une des Bêtes mystiques du grand Nord canadien.



Hawkeye 1 (Mark Gruenwald (s) + (d), Brett Breeding (e)) - Clint Barton est employé comme agent de sécurité pour les entreprises Cross et il arrête une cambrioleuse Mockingbird (Bobbi Morse).



Cloak & Dagger (Bill Mantlo (s), Rick Leonardo (d), Terry Austin (e)) - Cloak (Tyrone Johnson) et Dagger (Tandy Bowen) ont élu domicile dans les bas-fonds de New York où ils s'en prennent aux trafiquants de drogue.



Falcon 1 (Jim Owsley (s), Paul Smith (d), Vince Coletta (e)) - Dans un quartier déshérité de New York, Falcon veille au grain, protège les petites gens des agressions, et lutte contre un promoteur immobilier véreux.



Magik (Chris Claremont (s), John Buscema (d), Tom Palmer (e)) - Illyana Rasputin a été enlevée à l'âge de 7 ans par le démon Belasco et séquestrée dans les limbes. Elle a reçu l'aide d'une version alternative de Storm et de Kitty Pride.



Jack of Hearts 1 (Bill Mantlo (s), George Freeman (d) + (e)) - Le corps de Jack Hart est une source d'énergie inépuisable qui le tue lentement.



Power Pack 1 (Louise Simonson (s), June Brigman (d), Bob Wiacek (e)) - James Power a inventé un convertisseur matière / antimatière qui pourrait s'avérer une source d'énergie inépuisable. Un vaisseau d'extraterrestre arrive sur Terre pour s'en emparer. Aelfyre Whitemane (un autre extraterrestre) s'interpose et meurt, mais confie des superpouvoirs aux 4 enfants des Power : Alex (12 ans), Julie (10 ans), Jack (7 ans), et Katie (5 ans).
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Iron Man : Le diable en bouteille

Action, humour, aventure et des récits qui commencent également à s’orienter vers l’homme à l’intérieur de l’armure. Un grand classique d’Iron Man à (re)découvrir.
Lien : http://bulles-et-onomatopees..
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