Loin de m’épuiser, ces étreintes brèves avec des femmes qui ne m’aimaient pas, qui ne voyaient en moi que ce que je trouvais moi-même en elles, un partenaire commode et entraîné à l’amour, me donnaient généralement de Sheïla un désir en-core plus accru ; comme si la conscience que j’avais de la maté-rialité pure de leur désir et du mien me faisait me raccrocher avec une intensité plus grande à cette femme que j’aimais de toute mon âme.