Les photos de nu que Rain m’envoient plus tard dans l’après-midi (elles arrivent bien plus tôt que prévu) sont soit artistiques et ennuyeuses (tonalité sépia, ombrées, posées), soit scabreuses et excitantes (sur un balcon, les jambes écartées, un portable dans une main et une cigarette éteinte dans l’autre, debout près d’un matelas couvert d’un drap bleu dans une chambre anonyme, les doigts déployés sur le bas de son abdomen), mais chacune d’elles est une invitation, chacune d’elles joue avec l’idée que l’exhibition peut garantir la célébrité.