Isabel: Deux jours après, j'ai marché sur je ne sais quelle merde anti-personnel que l'un de vos camps avait enterrée dans notre jardin. Tout le temps où je me vidais de mon sang, je n'ai pensé que: "Mince, je ne sentirai plus jamais son souffle sur mon cou." C'est pathétique, non? Il a fallu que je me fasse exploser pour réaliser le truc précieux que j'avais!
Alana: Je comprends ce que tu essaies de me dire, mais la situation est complètement différente.
Isabel: Oui, la vie est compliquée. Mais elle est aussi très courte, putain. Si tu trouves quelqu'un capable de te pardonner toutes tes conneries... le moins que tu puisses faire, c'est essayer de lui pardonner.