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Citation de moravia


Le silence, ça m'a flanqué un coup, j'ai cru qu'elle m'avait repéré derrière la fenêtre, je me suis ratatiné sur mes talons, je les avais à zéro. Mais non, rien. Je l'ai entendue qui marchait dans la pièce, elle se souciait de moi comme d'une guigne. Alors, tout doucement, tout doucement, je me suis redressé...Et qu'est-ce que je vois ? La voilà qui retire son jean. Une jambe puis l'autre, pas pressée. D'un seul coup, ma gorge est devenue comme un buvard. Est-ce qu'elle allait se mettre nue ? Pour de bon ?
J'ai seize ans et je dois avouer que je suis pas très avancé pour mon âge. La seule aventure que j'ai eue, c'était avec Jeanine l'été dernier. Et encore ! je l'ai jamais vu déshabillée, Jeanine. Elle avait quatorze ans et elle portait des culottes Petit Bateau, mes mains n'ont jamais franchi leurs élastiques. On se contentait de s'embrasser sur la bouche avec la sensation de faire un vache de péché. Alors, autant vous dire que mon expérience des femmes...bon.
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La femme, elle, tranquille comme Baptiste. En petite culotte - vraiment petite, alors, et transparente que ses fesses étaient pour ainsi dire à l'air libre - elle s'est mise à déborder la couverture du lit à baldaquin. Elle avait de longues jambes, bien bronzées, pas maigres comme celles de Jeanine, non, bien en chair au contraire, lisses comme de l'ivoire. Il me semblait qu'en tendant les mains, j'aurais pu les toucher, mais j'avais bien trop peur d'être découvert pour faire le moindre geste. Et puis j'avais conscience que j'en étais encore qu'au prélude, j'allais pas tout gâcher.
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