J'ai l'impression que les mots ont été écrits pour moi. Deux vers en particulier aimantent mon regard.
« Meurtri par cette existence,
Je suis debout, bien que blessé. »
En d'autres termes, la vie a un sacré crochet du droit, mais elle ne me fera pas mordre la poussière. Ce sont les tout derniers vers qui me touchent vraiment, pourtant.
« Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme. » *
Je ne sais plus quand je me suis senti le maître de mon propre destin pour la dernière fois.
[ * poème 'Invictus' de William Ernest Henley, 1875 ]