De nouveau cette ombre furtive. Les poings serrés sous le costume sacré, Bidossessi virevolta jusqu’à la halle à palabres, tout près de l’atelier des fabricants de cannes, comme disaient les Blancs. Ils ne comprenaient rien aux kpo, aux bâtons. Ils les utilisaient uniquement comme troisième jambe. Ils ne faisaient pas la distinction entre kpota, la canne-bâton pour assommer un animal, kpoguè, la canne de marche, aligopko, la canne des princes héritiers, aglopko, la canne des joueurs de tambour ou makpo, la plus importante, le bâton de la rage. Et de ce fait, ils ne savaient pas lire les messages que les cannes transmettaient.