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4.05/5 (sur 22 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Grenoble , le 21/01/1944
Biographie :

Brigitte François-Sappey est une musicologue, pédagogue, productrice, conférencière française.

Elle étudie la musique au Conservatoire national supérieur de musique de Paris (CNSMDP) où lui sont décernés les prix d’histoire de la musique, analyse musicale, esthétique, musicologie, et à l'École normale de musique de Paris où elle obtient le diplôme supérieur d'enseignement du piano.

Elle poursuit parallèlement des études supérieures d’histoire à l'Université Paris Sorbonne-Paris IV (UER de l’Occident moderne). Après licence et maîtrise, elle soutient un doctorat de 3e cycle puis le doctorat ès lettres et sciences humaines (sous la direction de Norbert Dufourcq).

Professeur d'histoire de la musique au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dès 1973, elle crée la classe de Culture musicale en 1992, dont elle est aujourd’hui professeur honoraire.

Productrice de concerts et d'émissions à Radio France (1991-1997), elle est depuis invitée à France Musique, France Culture, ainsi qu’à la Radio Suisse Romande.

Outre de multiples articles et participations à des ouvrages collectifs, ses principaux travaux portent sur le romantisme français et allemand.

Brigitte François-Sappey est l'auteur d'ouvrages sur "Robert Schumann" (Fayard, 2000), Grand Prix des Muses, Musicora, "Clara Schumann" (Papillon, 2002), "Félix Mendelssohn" (Fayard, 2003).
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Source : Wikipedia
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Bibliographie de Brigitte François-Sappey   (18)Voir plus

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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
L'affaire de Clara Schumann est sans doute plus délicate car elle met en jeu leur art commun: la musique. Schumann a connu Clara Wieck, pianiste et compétitive prodige, lorsqu'elle avait huit ans et demi. Mendelssohn l'aperçoit à Paris en 1832, agée de douze ans. À la faveur de sa nomination au Gewandhaus, il la retrouve à Leipzig pour l'anniversaire de ses seize ans. Leur complicité est immédiate.
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Apogée de la fournée de chambre des tente ans de Mendelssohn, le Trio en ré mineur op. 49 connaît deux rédactions successives, car Ferdinand Hiller, pianiste concertiste imprégné des techniques parisiennes, pousse une fois de plus son ami Felix à remodeler certaines tournures pianistiques qu'il juge désuètes, sans nuire pour autant au lyrisme des cordes. L'oeuvre est révélée avec succès au Gewandhaus le 1er février 1840 par David au violon, Wittmann au violoncelle et Felix au piano. L'emportement continu du premier mouvement ne fait pas mentir son indication Molto allegro agitato; le fiévreux thème initial va s'élargissant et aborde, encore en mineur, le deuxième thème avant de l'exposer véritablement en majeur.
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Celui qui se réimplante avec appréhension à Berlin, capitale moins libérale que Leipzig et Londres, est un artiste admiré de l'Europe entière, vanté par ses détracteurs eux-mêmes, car Wagner et ses acolytes attendront courageusement la mort de l'aîné pour déverser leur fiel. C'est un homme déjà fragilisé, qui s'éreintera dorénavant à mener trois vies en une. Rien cependant, pas même une lucide perception de sa course à l'abîme, ne parviendra à freiner son activité fébrile.
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Le Quintette à cordes en si bémol majeur op. 87 de juillet 1845 répond à la demande de Ferdinand David d'un morceau «in stilo moltissimo concertissimo». Après lui avoir dédié le Concerto en mi mineur, Mendelssohn lui concocte donc ce quintette avec une partie de premier violon quasi concertante. Si Pierre Baillot avait été encore de ce monde, lui qui jouait debout devant ses partenaires assis, il aurait été comblé.
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Versant complémentaire de son impétueuse jeunesse, l'incurable nostalgie du romantisme explique l'inflation des armures chargées, des tons mineurs, qui peuvent bifurquer vers une apothéose en majeur (Liszt, Franck) ou poursuive jusqu'au terme leur parcours dépressif (Brahms) : une vision plus désabusée de l'individu et du monde a supplanté la philosophie vitaliste du XVIIIe siècle.
(page 69)
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Le Songe d'une nuit d'été op. 61. Aucune oeuvre de Mendelssohn n'est plus célèbre que Ein Sommernachtstraum/ A midsummer night's dream, aucune n'est plus ambiguë. Si, comme tous les mélomanes, les exégètes la portent aux nues, ils se demanderont toujours où la disposer dans la chronologie et les catégories mendelssohniennes. Qu'on en juge.
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