L’orgueil, c’est le mensonge qui r’sue. […] Savez-vous pourquoi? Parce qu’y faut travailler fort en crisse pour que les autres crayent nos menteries, pis qu’y faut travailler encore ben plus fort pour y croire nous-aut’mêmes.
La voix qui parvint à ses oreilles était celle se sa mère. […] il entendit chuchoter des mots vieux de 25 ans, des sons qu’il ne voulait pas entendre. Des H aspirés qui faisons Honte, des C coupants qui Culpabilisaient, des S Sifflants qui faisaient grandir son angoisse.
(p. 17)