Premier roman d’un auteur québécois, une incursion dans un triste milieu, à la rencontre d’une faune qui erre dans les entrailles des villes.
Dans une ville du Québec, un jeune homme vit en marge, car il a décidé de consacrer toutes ses nuits à festoyer pour prendre sa revanche sur les injonctions de sa mère suicidée. Avec ses amis, il partage des beuveries et consomme toutes les drogues qui passent à sa portée.
Le pauvre Nil est aussi amoureux fou de sa colocataire, une artiste peintre de talent. Mais pour lui, ni les paroles ni les gestes n’ont le pouvoir d’exprimer ses sentiments. Il demeure muet, frustré. Il tentera même de trouver un travail et de mener une vie « normale » pour avoir quelque chose à offrir à la belle.
Pour compléter le décor : un conflit social, une entreprise qui projette d’éventrer un quartier de la ville pour y exploiter une mine à ciel ouvert et un ancien mineur qui refuse de déménager.
Un roman assez court, une écriture fluide, des mots forts, avec des émotions et des dialogues qui sonnent juste.
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