Fêter chaque année la naissance de ses enfants, c'est pour elle une sorte de double pause, une double respiration, brève et joyeuse, dans l'asphyxiante course du temps. Oui, Marie y tient et mon père lui offre ce bref épisode heureux, comme on offre à l'enfant qui déteste l'école, pour le réconforter des efforts fournis, une image chocolat Poulain qu'il rangera dans sa boîte à trésor.