Le problème de la manipulation de l'identité éthique ne se limite pourtant pas aux ethnies dans le nom est connu. Chaque ensemble archéologique peut en effet être utilisé pour construire une identité s'il devient un objet d’intérêt public. Il peut être accaparé, reconstitué, interprété ou altéré par les chercheurs, par les hommes politiques ou par un lobby, d'où qu'il provienne et de quelque époque qu'il date. Non seulement la résidence de Dinghies Khan en Mongolie mais encore, les momies péruviennes ainsi que les squelettes australiens du Paléolithique ont été utilisés à des fins politiques ces dernières années.