Elles se connaissaient l’une l’autre parce qu’elles appartenaient à la même espèce : celles des insoumises, celles qu’on aurait qualifiées d’hystériques ou de despotiques parce qu’on ne leur aurait pas pardonné cette soif de vivre, de liberté, de vouloir tout entreprendre et tout réussir. Nées pour s’affirmer, pour s’affranchir, pour régner.