C'est un bon nom, car il dit exactement ce que je suis : un ver qui n'a jamais cessé d'essayer de quitter la boue, mais qui est pris de terreur à l'idée de s'en éloigner pour de bon. Je suis né de la Malboire et peut-être y mourrai-je, mais de tous les endroits que j'ai vus au cours de ma vie, c'est ce vieux marais puant, ce cloaque maladif qui m'a paru le plus réel, le plus tangible.