Selon lui, le monde se divisait en deux catégories, les gens qui n’avaient jamais tenu une manette et les autres. Les premiers ne pouvaient pas comprendre les seconds. Les seconds savaient, eux, que ce n’était pas dangereux, c’était juste bon, c’était juste drôle, c’était juste un kif. Sa mère disait que c’était addictif, annihilant, qu’il finirait tout seul dans sa chambre, pâle comme un linge, à boire du soda, les muscles atrophiés à force d’être resté assis devant l’écran.