Ne vous êtes-vous jamais trouvé au haut d’une tour ou bien au bord d’un précipice, ayant à la fois la tentation de vous élancer dans le vide et un sentiment de terreur absolument contraire ?
Dormir comme un sonneur : dormir profondément
Cette expression permet de qualifier quelqu’un qui dort d’un sommeil lourd, imperturbable.
La comparaison au sonneur renvoie au sonneur de cloches qui, à force d’entendre la cloche, est atteint de surdité, ce qui lui permet de dormir sans jamais être perturbé par le moindre son.
Avoir le bourdon : être mélancolique
L’expression, qui sert à désigner un état profond de mélancolie, est à rapprocher du son qu.émet l’insecte quand il vole, son d’autant plus fort s’il se déplace accompagné de ses semblables.
Le bourdonnement incessant renverrait aux idées noires qui « bourdonnent » dans la tête de celui qui déprime.
On pense aussi que l’expression serait née d’une autre signification du thème « bourdon ». Celui de la cloche qui résonnait pour annoncer une triste nouvelle.
Ça ressemble à un autre loup, mais les poils sont raides, les oreilles se dressent comme des cornes, la queue est longue. Ils rôdent, cherchant qui les délivrera.
Être une bonne poire : être trop gentil, être mené par le bout du nez
Expression qui revêt une valeur péjorative. Le terme « poire » renvoie à une personne extrêmement naïve. une proie facile à tromper. L’expression renvoie aussi à l’image de la poire qui tombe de son arbre lorsqu’elle est trop mûre et, par analogie, à celui ou celle qui, dans un état de faiblesse, se fait facilement abuser. L’ajout de l’adjectif « bonne » renforce l’aspect péjoratif de l’expression.
Ne pas pouvoir être au four et au moulin : ne pas pouvoir faire plusieurs choses en même temps, ne pas pouvoir se trouver partout
L’expression apparaît dès le XVIIe siècle et s’inscrit dans la tradition féodale, au moment où les paysans devaient travailler le grain et cuire le pain en utilisant le moulin et le four qu’ils devaient se partager. Ils ne pouvaient évidemment pas entreprendre les deux travaux en même temps. C’est ainsi qu’est née l’expression.
Rire comme un bossu : rire franchement
L’expression semble dater du XIXe siècle. Elle viendrait de l’image que renvoie celui qui rit, en « se tordant », montrant ainsi un dos courbé. On peut aussi considérer que ce qui est à l’origine de l’expression est la moquerie dont les bossus ont toujours été victimes. Ainsi, les bossus, en guise de défense, adoptaient une attitude cynique et faisaient preuve de répartie.
Tomber dans le panneau : se faire piéger
Autrefois « le panneau » était un filet que l’on tendait pour capturer les animaux sans devoir les approcher et éviter ainsi qu’ils ne se méfient. Ce piège est devenu, au XVIIIe siècle, source d’inspiration pour l’expression dont le sens est resté le même aujourd’hui.
Je lierais une de mes mains à ta main, je glisserai l'autre dans les boucles de tes cheveux, je respirerai toute la nuit le souffle de tes lèvre, et je me défendrai d'un sommeil profond pour pouvoir te réveiller toujours avant que le mal qui te tourmente soit parvenu jusqu'à ton cœur...
Se tenir les côtes : rire beaucoup, avoir un fou rire
Cette expression fait son apparition au XIXe siècle. Elle évoque l’attitude prise par celui qui a un fou rire, se tenant le ventre avec la main. Certainement un réflexe causé par la contraction des muscles abdominaux.