L'obscurantisme et le retour du religieux qui imprègnent beaucoup de mes élèves au quotidien, qui se traduisent dans leurs prises de parole, dans leur attitude, sont le résultat de la percée à l'extérieur du lycée, dans les quartiers, dans les familles, de l'idéologie islamiste, celle des Frères musulmans ou des militants salafistes. On a l'impression que les syndicats et l'administration, en ne voyant pas le phénomène, en ne voulant pas le voir, ont capitulé. La plupart des syndicats de l'Éducation nationale se battent contre les idées d'extrême droite, mais ils ne s'opposent pas à ce nouveau fascisme qu'est l'islamisme.