Si, jusqu'à mes six ans, décembre rimait avec excitations, cadeaux et chocolat, cette période est ensuite devenue un synonyme réconfortant de famille, repas bruyants, chamailleries stupides, bougies à la cannelle, lait de poule, parties de Monopoly interminables, rires et longues discussions. Une bulle de bonheur, un espace-temps dans un quotidien surchargé, où je peux m'autoriser à redevenir cette enfant espiègle et insouciante.