Carol Clewlow

À tous ces Clichés, Calomnies, Cancans et autres Clabaudages, la seule réponse qui convienne est le Calme, avec un grand « C ». Il n'en reste pas moins que « C » comme « Chat » demeure l'un des clichés les plus indécrottables du célibat féminin…

La recherche d'une relation érotique facile et sans complications est une entreprise ardue, dans la mesure où il est difficile de maintenir la réciprocité de l'accord.
Très vite, l'un domine l'autre. Ceux qui donnent et ceux qui prennent consolident leurs positions, parce que dans les affaires de sexe, on se retrouve toujours soit gagnant, soit perdant.

J'ignore s'il existe une échelle décroissante de la méchanceté en ce monde, s'il y a un tarif, une liste de crimes et de condamnations dont il faut acquitter la taxe lorsqu'on parvient devant saint Pierre. Je suis néanmoins convaincue que le fait d'adopter un enfant, un innocent, puis de le maltraiter doit figurer tout en haut de la liste.

Ce qu'il y a de pire dans les relations amoureuses, c'est le temps qu'elles prennent, la façon dont elles vous dévorent la vie, surtout le week-end, quand on pourrait être seul.

Le temps s'incurve, se tord et se déforme... Il s'engouffre dans les trous noirs. Les mots mirent une éternité à se rejoindre et à prendre forme dans mon esprit.

En matière d'amour, c'est la pratique qui pose problème.

Être célibataire, c'est un peu comme partir en expédition au pôle nord, ou faire le tour du monde à la voile en solitaire.

Dans les rêves, comme dans la vie, la seule façon d'assister sans risque à un mariage, c'est quand les autres se marient.

La célibataire devint le bouc émissaire de tous les maux de la société ; ses sœurs mariées étaient ses critiques les plus virulentes. Ainsi, ce passage du journal féministe Freewoman, où l'on traite les célibataires d' « arbres rabougris… silencieuses, exsangues, fantomatiques… ce sont les spectres qui hantent notre société …

Pour qu'un mariage tienne, il faut être capable de concevoir qu'une chose puisse durer. Or, comme je l'expliquais à Sophie, dans notre société de consommation, axée sur la nouveauté, les gens semblent désormais incapables de s'imaginer mariés pendant de longues années.