Je suis encore à la recherche d'une bonne raison de ne pas me complaire dans l'anonymat de cette ville ; quelque chose, ou quelqu'un, qui m'aiderait à m'y sentir chez moi. J'ai quitté Chicago, ma ville natale, il y a quatre ans et je suis toujours aussi isolée à Londres. Je fais pourtant tout ce que je peux pour tisser des liens. Parfois, je me dis que quand on traîne derrière soi un passé comme le mien, on ne peut jamais vraiment être proche des autres. C'est trop risqué. Trop compromettant.