Pas que les murs qui se rapprochent :
le plafond aussi menace. Vivre en cel-
lule comme sous une semelle de botte.
Crantée, qui vous écraserait pareil
qu’un insecte. Plafond et murs se
contractent. Compressent. Compri-
ment. Un jour viendra où ma cage tho-
racique finira par craquer dans un bruit
sec de branches mortes. Pour l’instant,
je cherche désespérément l’air. Ne sais
plus où respirer sauf dans mes yeux
fermés. Le souffle manque. La voix
chancelle. Ma voix d’insecte. Nuisible.