On peut vivre heureux sans enfants. Tu vas vraiment le quitter pour cette raison ?Ma sœur ne comprend pas. Parce qu’elle-même n’a jamais désiré d’enfant, mais pas que. Quand nous étions petites, les frontières entre nous deux semblaient fluctuantes, comme si ma sœur faisait partie de moi et inversement. La vie était simple alors, nous étions innocentes, pleines d’espérance. Comme le sont les enfants. Puis nous avons grandi, ma sœur a quitté la maison et tout a changé.