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3.1/5 (sur 114 notes)

Nationalité : Suède
Né(e) : 1976
Biographie :

Caroline Eriksson est une écrivaine.

Titulaire d'un master en psychologie sociale, elle a travaillé pendant plus de dix ans en tant que gestionnaire des Ressources Humaines avant de se consacrer à l'écriture.

En cours de publication dans plus de vingt-cinq pays, "L'Île des absents" (De försvunna, 2015) est son premier roman entièrement fictionnel.

Caroline Eriksson vit à Stockholm avec son mari et leurs deux enfants.

Twitter : https://twitter.com/caroline_e_son?lang=fr
page Facebook : https://www.facebook.com/CarolineErikssonForfattare/
Instagram : https://www.instagram.com/carolineerikssonwriter/



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Citations et extraits (85) Voir plus Ajouter une citation
Un homme et une fillette débarquent sur un îlot. Ils ne reviennent pas. Que s'est-il produit ? Il y a tout un tas d’explications plausibles, du moins voudrais-je m'en convaincre. Peut-être étaient-ils si absorbés par leur jeu qu'ils en ont oubliés l'heure ou tout simplement... Fébrile, j'imagine d'autres scénarios possibles. Vraisemblables. Anodins. Seul problème : aucun ne m'apprend pourquoi Alex et Smilla n'ont toujours pas réapparu ni répondu a mes appels.
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C'est ce que m'ont appris ces derniers jours. Soit on ploie sous les coups. Soit on les rend.
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It's not even a month since the separation, and I haven't gotten used to sleeping alone yet. I can't imagine I ever will. On a purely physical level, I miss Peter. Even the first night we slept together, it was like our bodies had found their way home, as if they had slipped into each other's nooks and filled each other's crannies. I'd slept in different people's arms before, but I'd never experienced anything like this. Peter felt it, too. "We're like a puzzle," he whispered into my ear, "with only two pieces."
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La peau me démange comme si j'étais sur le point de muer pour redevenir celle que je suis en réalité, bien que j'aie essayer d'effacer ma personnalité.
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Ce n'est qu'en grandissant que j'avais compris que ce fameux soir ne sombrerait jamais dans l'oubli.
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je m'approche à pas lents de la bibliothèque et passe prudemment la paume sur les rayons remplis de livres. Entre leurs pages se cachent d'innombrables récits, une infinité de destins. Ces ouvrages décrivent les joies et les peines inhérentes à la condition humaine, les cruautés que nous nous infligeons les uns aux autres.
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La vérité est là , juste sous mon nez et pourtant dissimulée sous la surface de ma conscience.
Par moments , elle scintille comme les écailles d’un poisson dans l’eau .
Mais chaque fois que je tends les mains pour l’attraper , elle s’échappe, glissante comme une anguille.
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Je mords dans ma tartine et jette un coup d’œil dehors. À cet instant précis, la femme à la queue-de-cheval apparaît sur le seuil de sa maison ; Elle porte un manteau chic et des lunettes de soleil qui lui mangent la moitié du visage. Elle m’évoque une star de cinéma d’antan, froide et élégante. Mais je t’ai vue, lance alors une voix en moi, je t’ai vue t’acharner sur les fleurs. Je la suis du regard jusqu’à ce qu’elle tourne au coin de la rue. L’homme au costume est manifestement rentré de son voyage hier, car il a également quitté la maison peu après mon entrée dans ma cuisine. Le dos droit, ses chaussures bien cirées, il s’est hâté de sortir, tenant d’une main ferme sa mallette, avec l’air stressé d’un homme important qui s’en va à des affaires tout aussi importantes. Nous sommes aux antipodes l’un de l’autre.

Ma tartine n’a aucun goût. Je jette le reste à la poubelle et me lève de table. Que m’a recommandé mon contact à l’agence, déjà ? Une balade ?

J’enfile un pantalon usé, un pull confortable et une doudoune sans manches. Tout à coup, je me trouve dehors, pour la première fois depuis plusieurs jours, et examine les environs. La cour est déserte, encerclée par les maisons mitoyennes, comme lovées à la manière d’un animal endormi. J’avance à pas lents sur l’allée sinueuse. Je devrais prendre à gauche, vers la rue. Je n’ai aucune raison valable de continuer tout droit, dépassant buissons et poubelles, jusqu’à l’autre côté de la cour.
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Je lui avais caressé doucement le dos, songeant à l’humiliation qu’elle avait subie autrefois, et à sa réaction. Son premier amour l’avait brisée par ses mensonges et sa trahison, puis par son mépris. Dévastée, elle avait prétendu être enceinte, dans l’espoir qu’il lui reviendrait. Non seulement ce type ne l’avait pas crue un instant, mais il avait crié cette histoire sur tous les toits, s’amusant à ses dépens. C’était alors qu’elle avait sorti le couteau de cuisine.M’éloignant de la fenêtre, je soulève mon téléphone et compose le numéro de la maison. Les tonalités se suivent, sans réponse. Soit elle dort, soit elle n’est pas là. Mais pourquoi sortirait-elle en mon absence, me laissant croire qu’elle est encore couchée ? L’échange de ce matin me revient en mémoire et je frissonne.Je ne veux pas que tu te fasses de nouveau du mal. J’avais les mots sur le bout de la langue, mais à cet instant elle a dégagé sa main de la mienne. Quand je me suis tourné vers elle, elle m’a regardé en face pour la première fois depuis le dîner où je suis passé aux aveux. Ses yeux étaient noirs, troubles. J’ai réprimé le réflexe de me lever.Lentement, elle a roulé sur le dos et écarté la couette, puis elle a remonté sa chemise de nuit sur ses cuisses. Au début, je me suis mépris sur ses intentions, je le reconnais ; elle avait autre chose en tête que la séduction.
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Je m’approche à pas lents de la bibliothèque et passe prudemment la paume sur les rayons remplis de livres. Entre leurs pages se cachent d’innombrables récits, une infinité de destins. Ces ouvrages décrivent les joies et les peines inhérentes à la condition humaine, les cruautés que nous nous infligeons les uns aux autres. Comme n’importe quelle vie, ces récits foisonnent de thèmes communs et je sais que mon histoire n’a rien d’unique. Pourtant, c’est mon sentiment. Ô maman, si tu me voyais.Mes mains opèrent un choix, se mouvant comme si elles appartenaient à une autre personne, comme si elles étaient vivantes. Tour à tour, les livres sont tirés et rangés à un nouvel emplacement, parfois sur la même étagère, généralement plus loin. Lentement d’abord, presque au hasard, puis un but se dessine. Un à un, les livres finissent plus haut, plus bas, plus au centre ou plus au bord. Cette nuit, je classe par titre, mais ça importe peu, ce qui compte, c’est l’action. Refouler ce qui gronde sous la surface.Certaines étagères sont pleines à craquer et je garde sous le bras les livres en attente d’être relogés, poursuivant ma tâche de l’autre main. Les vides se créent et se comblent. Une logique est déconstruite, un nouvel ensemble émerge peu à peu. Pourtant, il ne m’apporte aucun soulagement ; rien ne peut m’apaiser.
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