Je me sais aimée. Mieux, je me sens capable d’aimer sans rien attendre en retour. Là aussi c’est anormalement beau, et doux. Le plus grand est là, dans le dépassement de la peur ; aimer, ne plus aimer, être aimée, ne plus être aimée, qu’importe, jusqu’à la mort les choses ne sont jamais figées, et même après elles ne le sont pas. Les jours épousent le mouvement de l’eau, sauf que la vie n’est pas de l’eau, plutôt un alcool bien fort.