...qui va mobiliser l’ombre et le silence ? c’est ce que je me demandais dans la nuit. Le troisième jour, je ne pouvais presque plus marcher mais je suis arrivée devant le fleuve. En amont, il y avait un camp de soldats chiliens, mais ils ne m’ont pas vue, en aval il y avait quatorze vaches blanc et noir qui buvaient de l’eau et j’ai su que c’était là que je devais traverser.
Mais je ne savais pas quel parti le fleuve avait pris, il pouvait m’aider à nager mais il pouvait aussi me faire me noyer.