— Je meurs de faim, c’est quoi ? demanda-t-il avant que je ne pose le plateau devant lui.
— Blanc de poulet et haricots verts.
— Tu veux ma mort ou quoi ?
Ariel n’avait pas peur des nosferatus, des loups géants, des démons, des,Vikaris, des assassins, du noir, d’être blessé, d’être torturé, de mourir, bref, il n’avait pas peur de grand-chose à l’exception des légumes verts. Il avait dû subir un traumatisme dans sa petite enfance, sa mère avait dû le forcer à avaler des épinards, des choux de Bruxelles ou un truc du genre parce qu’il fuyait en courant dès qu’il apercevait l’un d’entre eux.