Elle sait trop à quel point son cœur est avide de la reconnaissance et de l’amour de son père, à quel point exister à ses yeux, capter son attention, conquérir son approbation, le satisfaire est vital pour elle. Car si elle n’existe pas à ses yeux, elle n’existe tout simplement pas. Rien n’a vraiment changé depuis l’époque où elle examinait avec angoisse son carnet de notes de Bouffémont.
(pages 198-199)